En prélude à une réunion extraordinaire de la CEDEAO prévu pour le jeudi 22 septembre 2022, Umaro Sissoco Umaro, chef d’État de la Guinée-Bissau et président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, s’est prononcé sur l’affaire des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali.
Guinée-Bissau : Embalo appelle à la libération des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali
Interrogé par nos confrères de RFI, Umaro Sissoco Embalo n’est passé par quatre chemins pour donner sa position sur le dossier des 46 soldats ivoiriens interpellés au Mali depuis le 10 juillet 2022. L’actuel président en exercice de la CEDEAO a déclaré que les militaires ivoiriens doivent être libérés sans condition.
« Moi, je pense que ce ne sont pas des mercenaires. On vient de voir, avant-hier, la déclaration du Secrétaire général de Nations unies qui dit que ce ne sont pas des mercenaires. Moi, à la place des Maliens, j’aurais relâché ces 49 soldats », a confié le président de la République de Guinée-Bissau.
Relativement à la volonté de la junte malienne de procéder à un échange de prisonniers avec la Côte d’Ivoire, le chef d’État bissau-guinéen ajoute : « Ce n’est pas à moi d’être d’accord ou pas. Mais moi, à la place des Maliens, je n’aurais pas émis ces conditions. »
Bien avant Umaro Sissoco Umalo, Antonio Guterres a appelé les autorités du Mali à libérer les soldats ivoiriens, car « ce ne sont pas des mercenaires ». » Je n’ai pas parlé directement avec Goita, mais je vais recevoir la délégation du Mali et c’est une chose qui est pour moi très importante », a dit le secrétaire général des Nations unies.