Vingt ans après la rébellion qui a frappé la Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly pointe un doigt accusateur sur Blaise Compaoré, l’ancien président de la République du Burkina Faso. L’ex-chef de l’Assemblée nationale sous Laurent Gbagbo a ouvertement
Côte d’Ivoire-Rébellion : Koulibaly porte de graves accusations contre Blaise Compaoré
Le 19 septembre 2002, le pouvoir de Laurent Gbagbo a été frappé par une rébellion menée depuis le nord de la Côte d’Ivoire. Les refondateurs ont été ébranlés par cette attaque d’autant plus que des dignitaires du régime ont été tués. Émile Boga Doudou, alors ministre de l’Intérieur, a été assassiné par les assaillants. Par ailleurs, l’ex-chef d’État le général Robert Guéi, qui avait renversé Henri Konan Bédié le 24 décembre 1999, a été retrouvé mort. L’attaque a été menée simultanément dans les villes d’Abidjan, de Bouaké et de Korhogo
Mamadou Koulibaly, anciennement président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire (22 janvier 2001à 12 mars 2012), a sorti les griffes contre Blaise Compaoré vingt après la rébellion dirigée par Guillaume Kigbafori Soro. Le professeur d’économie a ouvertement accusé l’ancien dirigeant burkinabè d’avoir « programmé » l’attaque contre le pouvoir de Laurent Gbagbo et du FPI (Front populaire ivoirien).
« En cette nuit, nous avons une pensée triste pour la responsabilité de Blaise Compaoré dans ce qu’il a lâchement programmé, organisé et fièrement exécuté en meute contre la CI, il y a de cela 20 ans. À toutes ses victimes d’ici et d’ailleurs, nous avons une pensée émue. In mémoriam ! », a écrit le fondateur de LIDER (Liberté et démocratie pour la République) sur son compte Twitter.
Pour lui, « le terrorisme avait besoin de trafics d’armes et de zones de non-droit ». Ainsi, « les « apprentis sorciers » lui ont donné des arguments, des moyens et un terrain propice pour être des plus prospères vingt ans plus tard. La prolifération de guerres asymétriques en Afrique de l’Ouest… », a-t-il poursuivi.