Le débat fait rage en France. Ségolène Royal a-t-elle été censurée par BFMTV ? L’ancienne ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer assure que la chaine de télévision a pris des mesures contre elle. De son côté, le média français rejette ces allégations.
France : BFMTV dément la censure de Ségolène Royal
Ancienne candidate à l’élection présidentielle en France, Ségolène Royal, qui s’est exprimée sur Twitter, reproche à la télévision BFMTV de l’avoir censurée « pour avoir dit des vérités interdites et, crime encore plus grave, avoir accepté une autre chaine de télévision pour en parler ».
La réaction de la direction de la chaine de télévision d’information n’a pas tardé. Marc-Olivier Fogiel a apporté la réplique à Ségolène Royal. « Vous n’êtes pas censurée. Nous continuerons à vous inviter. En revanche, nous cessons notre collaboration puisque vous ne tenez pas vos engagements. À bientôt sur notre plateau en tant qu’invitée… », a dit l’homme de média, en réponse au tweet de l’ancienne compagne de l’ex-président français François Hollande.
Le patron de BFMTV a également déclaré à l’émission C médiatique de France 5 que l’ex-ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique avait pris l’engagement de donner des explications sur sa chaine, mais a préféré s’exprimer nsur LCI. « Moi, j’estime que le lien de confiance est rompu », a-t-il ajouté.
Alors qu’elle donnait son point de vue sur la guerre en Ukraine, Ségolène Royal avait douté du « récit de viol d’un enfant pendant sept heures sous les yeux des parents ». Elle a laissé entendre que c’est « c’est monstrueux d’aller diffuser des choses comme ça uniquement pour interrompre le processus de paix ».
« Je n’ai jamais nié les crimes de guerre et je m’excuse volontiers auprès des victimes si elles l’ont pensé », a indiqué par ailleurs Ségolène pour dissiper tout malentendu sur le sujet.