Lancé en juin 2021, le mouvement dénommé la Jeunesse Africaine au Pouvoir (JAP) s’apprête à passer à la phase 2 de ses activités, après l’implantation et la structuration du mouvement à traversl’Afrique.
M’BAHIA N’guessan: « Ce que nous comptons faire à travers la JAP «
Après l’implantation et la structuration du mouvement, la JAP s’apprête à passer à la phase 2 de ses activités, notamment créer de nouvelles initiatives et des opportunités nouvelles face aux problématiques liées à l’emploi des jeunes, à l’accès aux financements, à la formation, etc.
Consciente que l’Afrique est le continent le plus jeune du monde avec 70% de la population de moins de 25 ans, malheureusement livrée à elle-même, la JAP veut faire de la jeunesse africaine, une vraie force de consommation qui n’espère qu’une seule chose: avoir un vrai pouvoir d’achat.
Mouvement apolitque, la JAP a pour ambition de participer activement à l’éclosion d’une jeunesse africaine suffisamment formée et responsabilisée, qui arrive à contribuer effectivement et efficacement au renouveau de l’Afrique. Une jeunesse capable de créer de la richesse et vivre pleinement le rêve de prospérité, de paix, de stabilité et du développement durable en Afrique.
« Les jeunes africains représentent 60% de tous les Africains au chômage. En Afrique du Nord, le taux de chômage des jeunes est de 30 %. Au Botswana, en République du Congo, au Sénégal, en Afrique du Sud et dans plusieurs autres pays, la situation est encore plus préoccupante. Le potentiel de la jeunesse africaine reste aujourd’hui « inexploitée » », dénonce M’BAHIA N’guessan.
Dans l’accomplissement de sa mission, la JAP est à ce jour implanté dans 14 pays et compte plus de 2000 membres. De quoi réjouir son président:
« Cela nous a pris du temps mais nous avons pu rencontrer et échanger avec plusieurs jeunes leaders de communautés, qui sont motivés à participer à l’émancipation de la jeunesse mais aussi à lutter contre la dépravation des moeurs, l’incivilité etc. Nous sommes d’autant plus fiers d’avoir réussi notre premier pari/défi qui était de créer une intelligence collective à travers la mise en place des différentes coordinations pays », se réjouit-il.