Pulchérie Gbalet a de nouveau été arrêtée par les autorités ivoiriennes le lundi 22 août 2022. L’interpellation de la présidente de l’ACI (Alternative citoyenne ivoirienne) intervient deux semaines après son arrestation à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny alors qu’elle revenait du Mali. Ses avocats appellent à sa relaxe immédiate et s’insurgent contre un « vice de procédure ».
Les avocats de Pulchérie Gbalet donnent de la voix
Depuis lundi 22 août 2022, Pulchérie Gbalet est détenue à la Préfecture de police. Selon le service de communication de la présidente de l’ACI, le directeur général de la police a appelé la jeune dame afin qu’elle passe récupérer son passeport. Une fois sur les lieux, elle est accusée de trouble à l’ordre public et auditionnée sans son avocat. En fin de compte, la patronne de l’Alternative citoyenne ivoirienne a passé la nuit à la Préfecture de police.
Pour les avocats de Pulchérie Gbalet, il n’est pas question de « participer à cette forfaiture ». En effet, la défense de la militante de la société civile dénonce « un vice de procédure ». Par ailleurs, elle souhaite que leur cliente « soit immédiatement relâchée ».
« Notre cliente n’a jamais refusé de répondre à une quelconque convocation. Vous lui demandez de venir récupérer ses effets personnels et vous la gardez. Nous n’allons pas cautionner cette procédure. Libérez-là immédiatement et adressez-lui une convocation en bonne et due forme », a soutenu Me Séripka dont les propos sont repris par le service de communication de Pulchérie Gbalet.
Pulchérie Gbalet avait séjourné au Mali fin juillet 2022. Elle a profité de son séjour en territoire malien pour rencontrer le président d’Unis pour le Mali, membre de Yerewolo et acteur de la société civile malienne. Il ne faut pas oublier que la première responsable de l’ACI avait lancé une opération ville le mardi 21 juin 2022. Son objectif était de manifester pacifiquement contre la cherté de la vie.
Mardi 23 août 2022, des proches de Mme Gbalet ont donné une alerte pour dire que des hommes en armes avaient débarqué à son domicile où ils ont procédé à une perquisition.