Simone Gbagbo a son parti politique. L’ancienne deuxième vice-presidente du FPi (Front populaire ivoirien) vient de créer son parti politique, le MGC (Mouvement des générations capables). Au cours du congrès constitutif ouvert le vendredi 19 août 2022, l’ex-Première dame a dressé un bilan de la gestion d’Alassane Ouattara.
Simone Gbagbo : « Il ne faut surtout pas s’arrêter aux apparences trompeuses »
Après son époux Laurent Gbagbo, c’est au tour de Simone Gbagbo de quitter le FPI pour créer son parti politique. Figure emblématique du part à la rose pendant de nombreuses années, elle a un parcours politique qui se confond avec la vie du Front populaire ivoirien. Depuis le samedi 20 août 2022, elle a opéré la rupture avec l’ex-parti au pouvoir.
Simone Gbagbo a profité du congrès constitutif du MGC pour envoyer de véritables piques au régime du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix). En effet, elle prévient qu’il « ne faut surtout pas s’arrêter aux apparences trompeuses d’une prétendue croissance macro-économique à deux chiffres, claironnée ici et là ».
Dans son allocution, la présidente du néo parti politique s’est insurgés contre « la non prise en compte des propositions de l’opposition relatives aux réformes du système électoral », mais aussi, « le clanisme, le clientélisme, le népotisme » qui « continuent de contribuer à l’accentuation des disparités régionales et à la fracture sociale larvée ». Elle a aussi ajouté que « le processus de réconciliation nationale n’a jamais vraiment démarré de façon sérieuse ».
À trois ans de l’élection présidentielle de 2025, Simone Gbagbo se positionne sur l’échiquier politique et revient dans l’arène. Elle a clairement déclaré que le MGC a pour ambition de « mettre en mouvement toutes les générations ». L’opposante ivoirienne pense que toutes les générations ont d’invariables aspirations, à savoir « transformer leur monde et se construire une vie excellente, paisible, remplie de fruits et d’actions ».