Après avoir été mordue par des chiens errants dans une station balnéaire du Sahara Occidental, un territoire appartenant au Maroc, une touriste française est décédée. La justice a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de ce drame.
Maroc: une française meurt suite à des morsures de chiens
Cette semaine au Maroc, le décès d’une touriste française de 44 ans a suscité l’émoi et la consternation au sein de l’opinion publique française.
Dans la commune d’El Argoub, une meute de chiens errants s’est déchaînée contre la Française alors que cette dernière avait quitté son hôtel pour faire une marche à pied. Mordue par ces chiens, elle décédera le mardi des suites de ses blessures.
Selon les sources citées par l’AFP, la touriste française dont l’identité n’a pas été révélée était arrivée le jour même dans cette cité balnéaire du Maroc située au bord de l’Atlantique, à 70 km de Dakhla, chef-lieu de la province d’Oued Eddahab.
Suite à cet incident, les autorités judiciaires ont ouvert une enquête pour élucider les réelles circonstances de ce drame qui a coûté la vie à cette Française.
Un phénomène récurrent au Maghreb
Le décès de la touriste française suite à la morsure des chiens errants, ressuscite le débat sur ce phénomène très récurrent au dans le royaume chérifien. Véritable casse-tête pour les autorités locales, la question de la prolifération des canidés refait surface au Maghreb, plus particulièrement au Maroc.
Dans les rues des différentes cités du Maghreb (Maroc, Tunisie, Algérie), il n’est pas rare de retrouver des cohortes de chiens errants. En avril dernier, une collégienne avait trépassé suite à une morsure de chiens errants.
En avril dernier par exemple, une collégienne avait trépassé suite à une morsure de chiens errants en Tunisie.
Très préoccupées par cette situation, les autorités marocaines, notamment le ministère de l’Intérieur a pris une batterie de mesures pour endiguer ce fléau. Autrefois, ces chiens étaient abattus systématiquement, mais après des protestations des associations de protection des animaux qui jugent cette méthode très barbare, les autorités ont finalement décidé de changer de stratégie. Elles procèdent désormais à des stérilisations pour résoudre ce problème de sécurité publique. À en croire le journal Al Akhbar, plus de 14 000 chiens sont abattus chaque année.