Jean Bonin Kouadio s’est longuement exprimé sur la situation des pays africains en termes de développement. Le transfuge du FPI (Front populaire ivoirien) s’inspire de l’exemple de la Corée du Sud, du Japon et du Singapour pour donner des leçons aux pays sous-développés.
Jean Bonin : « Qui n’avance pas recule »
Très actif sur les réseaux sociaux, Jean Bonin a abordé récemment la question du sous-développement des pays africains. L’ancien collaborateur de Pascal Affi N’guessan soutient fermement que les États africains ont intérêt à « miser sur une éducation de qualité et éduquer leur jeunesse à avoir une éthique de vie ». Pour l’ex-cadre du Front populaire ivoirien, « ce n’est pas en sortant chaque mois un nouveau pas de danse ou en nous abrutissant à suivre des programmes télé poubelle que l’Afrique et nos universités feront la différence avec les autres pays du monde, qui eux continuent de creuser l’écart ». Le juriste a laissé entendre que « qui n’avance pas, recule ».
Jean Bonin note que malgré toutes les potentialités du sous-sol africain, les États du continent peinent encore à percevoir le bout du tunnel. « Alors que la nature nous a doté de presque de tout, on se rend de façon factuelle que ce qui nous différencie des grandes puissances économiques c’est le capital humain », explique-t-il.
« En prenant comme sujet d’étude la Corée du Sud, on observe que. la formation est là-bas, tout au long de la vie, inscrite dans la Constitution. Ainsi, 70 % des Sud-Coréens de 24 à 35 ans ont reçu une formation universitaire. Quand moins de 10 % des africains en reçoivent », poursuit Jean Bonin qui déplore le fort taux d’analphabétisation en Afrique.
Pour lui, dans plusieurs pays comme la Côte d’Ivoire, « l’enseignement ne fait plus rêver » et « le secteur privé n’est pas plus reluisant ». Par ailleurs, l’homme de loi invite les pays africains à investir dans la formation, l’éducation, la recherche et le développement à l’instar de la Corée du Sud.