À l’issue de la célébration de la fête de l’indépendance de la Côte d’Ivoire qui s’est tenue pour la première fois à M’Bérié, dans la sous-préfecture de Grand-Morié, Richard Gnamien, cadre à la SOTRA et natif du village, s’est prêté aux questions d’Afrique sur-7. Entretien !
Richard Gnamien salue la grâce présidentielle accordée à Gbagbo
En tant que président de la mutuelle de développement de M’Bérié, quelles sont les sentiments qui vous animent au terme de la célébration de la fête de l’indépendance de la Côte d’Ivoire de la sous-préfecture dans votre village ?
C’est une grande satisfaction pour nous d’avoir abriter pour la première édition de la fête tournante de l’indépendance dans la sous-préfecture de Grand-Morié. J’avoue que M’Bérié se devait de relever ce challenge. Et, nous sommes très heureux au vu de la joie que vous avez pu voir sur le visage des populations. Avec le concerto et la cérémonie proprement dite. Heureux aussi, parce que c’est autour des valeurs de paix, de cohésion, d’unité et de vivre ensemble, vœux chers au président Alassane Ouattara que toutes les populations de la sous-préfecture se sont retrouvés à M’Bérié. C’est pourquoi, tous les cadres de la sous-préfecture de Grand-Morié doivent se mettent ensemble pour œuvrer pour le développement. Chaque cadre de village à quelque niveau où il se trouve avec le peu de moyens doit s’investir pour le bien-être des populations. On n’en aura jamais assez pour satisfaire tous les besoins mais il faudra partager le peu que, nous avons avec nos parents.
La réussite de la fête, vous la mettez à l’actif de qui?
Ouf ! Nous avons travaillé avec des personnes expérimentées, avec nos ainés, des cadres du village et des cadres de toute la sous-préfecture de Grand-Morié. En l’occurrence le professeur Ogni Kanga Benoit, qui s’est investi entièrement pour la réussite de cette fête. Nous remercions le bon Dieu qui nous a donné un beau temps. D’ailleurs, c’est à Lui que revient la gloire car nous ne sommes que des instruments. L’honneur revient aussi au sous-préfet Soumahoro Yssouf et à l’ensemble des populations la sous-préfecture.
Le président Alassane Ouattara, dans son discours à la nation du samedi 06 août 2022, a annoncé d’importantes mesures dont celle de la grâce présidentielle à l’endroit de son prédécesseur Laurent Gbagbo. Votre commentaire sur ce geste ?
Pour ma part, c’est un geste fort empreint d’humilité parce que certaines personnes l’ont souvent taxé de quelqu’un de difficile, de dur. Il est plein de qualités, plein d’amour et aujourd’hui, ce qu’il fait est pour donner un coup d’accélérateur à la réconciliation : un vœu cher aux populations de la Côte d’Ivoire.
Richard Gnamien: « c’est la Côte d’Ivoire qui gagne »
C’est une joie pour nous qu’il ait franchi ce pas et j’ose espérer que les présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo et tous autres responsables de partis politiques, puissent aussi franchir le pas de l’unité et de la paix. Car, c’est la Côte d’Ivoire qui gagne. C’est pourquoi, je salue la grandeur d’esprit du président de la République.
Vos attentes pour le village de M’Bérié ?
En tant que président de la mutuelle de développement, nous comptons mettre l’accent sur le volet éducation, santé, agriculture. À commencer à aider nos parents à produire plus et à vivre de leurs cultures. Permettre aussi à nos jeunes frères de bénéficier de prises en charge, de kits scolaires et en soutenant les enseignants de notre village à réaliser de bons résultats. En dehors de tout ça, le plus grand souhait des populations, reste le bitumage de l’Axe Laoguié-Affery. Ce qui permettra à M’Bérié de compter parmi les villages de la sous-préfecture de Grand-Morié et du département d’Agboville. Pour y arriver, nous devons donc nous unir, nous rassembler car il n’y a pas de développement sans l’unité et la paix.
M’Bérié au top dans une décennie, vous y croyez ?
C’est possible. Et mon souhait est que les fils et les filles viennent construire dans leur village à M’Bérié. Car, c’est à ce prix que M’Bérie pourra ressembler à une ville. Et qu’elle devienne la vitrine du canton Morié les années à venir.
Propos recueillis par Tizié TO Bi
Correspondant régional