Air Algérie est à nouveau au cœur d’un scandale retentissant quelques semaines après l’installation de son nouveau Directeur Général, Yacine Benslimane. En effet, lors de la récente rencontre périodique avec la presse nationale, le président Abdelmadjid Tebboune avait révélé qu’un vol de la compagnie nationale avait décollé d’un aéroport algérien alors qu’il était à moitié vide. Pour clarifier cet incident qui a suscité le tollé général au sein de l’opinion publique algérienne, la justice s’en mêle désormais.
Air Algérie: Un vol à moitié vide décolle, des employés punis
Pourquoi le vol d’Air Algérie a pris son envol alors qu’il était à moitié vide et qui sont les responsables de cette situation ? Ce sont autant de questions qui taraudent l’esprit de plusieurs Algériens depuis l’annonce de l’incident par le chef de l’État algérien il y a quelques semaines.
Pour élucider la situation, la justice algérienne a ouvert une enquête. Selon les premiers éléments de l’enquête, le vol de la compagnie avait pris son départ d’Oran vers l’aéroport d’Adrar. Selon le célèbre journal arabophone Ennahar, 2 salariés de la flotte aérienne, impliqués dans cette affaire, sont en détention provisoire. 3 autres personnes quant à elles font l’objet d’un contrôle judiciaire.
Ces différents prévenus auraient abusé de leurs pouvoirs pour faire décoller ce vol de la plus prestigieuse compagnie aérienne algérienne à moitié vide alors que plusieurs passagers attendaient leur tour pour embarquer avec un autre vol.
Le nouvel incident dans lequel se retrouve la compagnie algérienne est quasiment similaire à celui de la flotte algérienne maritime, Algérie Ferries il y a quelques semaines.
Air Algérie sur les pas d’Algérie Ferries
Avant Air Algérie, un navire de la compagnie maritime nationale a opéré une traversée presque vide entre le port d’Alger et celui de Marseille. Cette situation qui s’est produite au début du mois de juin dernier, avait été dénoncée par plusieurs internautes. La justice a ouvert une enquête pour élucider la situation et plusieurs têtes de la compagnie maritime ont été placées sous contrôle judiciaire.