À l’occasion du 62e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, Guillaume Soro s’est adressé aux Ivoiriens. Le président de GPS (Générations et peuples solidaires) a appelé ses compatriotes à « regarder avec lucidité l’héritage » laissé par Félix Houphouët-Boigny, le premier président du pays.
Guillaume Soro : « C’est le moment plus que jamais de réinventer nos modèles sociétaux »
Jeudi 7 août 2022, la ville de Yamoussoukro a accueilli la célébration du 62e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Loin de son pays, Guillaume Soro a livré un message aux Ivoiriens. Le fondateur de GPS (Générations et peuples solidaires) a d’emblée rappelé que « ce jour est d’abord un jour du souvenir » de feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président de la Côte d’Ivoire souveraine, ainsi que de ses compagnons de lutte qui « ont mené le combat de la liberté ».
« Leur engagement dans la construction d’une nation fière et prospère, que certains d’entre eux ont payé de leur vie, nous permet de vivre aujourd’hui en hommes libres et dignes. Notre reconnaissance pour leur dévouement à la cause de la patrie demeurera éternelle », a dit Guillaume Kigbafori Soro.
Poursuivant, l’ancien Premier ministre d’Alassane Ouattara a fait remarquer que l’indépendance est « l’occasion de regarder avec lucidité l’héritage qui nous est a été légué, ce que nous en avons fait et de puiser dans ce patrimoine la force d’ouvrir les chantiers d’une citoyenneté nouvelle, plus inclusive, plus solidaire, plus humaine ».
L’ex-chef rebelle a aussi porté un regard sur la démocratie en Côte d’Ivoire. Guillaume Soro l’a définie comme une « force si fragile » qui « demeure encore questionnée au regard de la persistance des crispations politiques depuis plus de décennies ». Le leader des soroistes n’a pas manqué de dénoncer « la souffrance des petites gens soumis à l’injustice de la justice, l’abandon de franges entières de nos compatriotes les plus fragiles aux aléas de la vie, sans aide, sans accompagnement, sans soutien ».