Alassane Ouattara refuse de baisser la pression sur les dirigeants des sociétés publiques. Bien au contraire, rapporte le magazine Jeune Afrique, le président ivoirien se prépare à lancer de nouveaux audits.
Alassane Ouattara en colère devant la dette des sociétés publiques
En juin 2021, Alassane Ouattara a lancé une vague d’audits touchant des sociétés publiques. Il s’agit notamment de la Nouvelle pharmacie de la société publique (NPSP), l’Agence de gestion et de développement des infrastructures industrielles (AGEDI), l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC (ARTCI) et l’Agence de gestion foncière (AGEF). Des responsables de ces structures d’état ont été débarqués de leur poste. On se souvient qu’au cours du Conseil des ministres du mercredi 26 janvier 2022, le chef de l’État a demandé au Premier ministre Patrick Achi « mettre en œuvre les recommandations des audits réalisés et au gouvernement de promouvoir la culture de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques, pour le bien-être de nos populations ».
Plus d’un an après, Alassane Ouattara a décidé continuer à mener la bataille contre la mauvaise gestion des entreprises publiques. À en croire nos confrères de Jeune Afrique, depuis fin juillet 2022, le président ivoirien a clairement fait savoir qu’il compte rendre meilleure « la gouvernance des structures de l’État ». À cet effet, le patron du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) a indiqué que d’autres sociétés d’État seront bientôt visées par des audits.
En outre, le magazine panafricain ajoute qu’Alassane Ouattara a tapé du poing sur la table devant l’attitude de ses ministres qui « ne font pas suffisamment remonter les informations concernant les entreprises d’État. Tout ceci l’a conduit à prendre une décision selon laquelle les représentants de l’État devront dorénavant « communiquer à la présidence de la République l’ordre du jour des conseils d’administration au moins huit jours avant leur tenue ».