Le président français Emmanuel Macron poursuit sa visite officielle au Cameroun entamée depuis le lundi 25 juillet 2022. Reçu au palais de l’Unité d’Etoudi ce mardi 26 juillet 2022 par le Président Paul Biya, les deux hommes ont abordé plusieurs sujets d’intérêts communs. En conférence de presse au terme de ce tête à tête, le président camerounais a eu la primeur de révéler les grands sujets abordés avec son hôte Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron et Paul Biya ont parlé de sécurité
Entre les questions sécuritaires dans la sous-région, la guerre en Ukraine et ses dérivés sur le plan économique, le partenariat économique et commercial entre les deux pays, Paul Biya et son hôte Emmanuel Macron ont passé en revue plusieurs questions au cours de cette rencontre.
«…Nos entretiens de ce jour nous ont permis comme les précédents de faire un tour d’horizon de l’actualité nationale dans nos deux pays ainsi. que de la situation internationale », a indiqué Paul Biya dès l’entame du point de presse.
La France est un partenaire stratégique du Cameroun en matière de sécurité avec un investissement de 2,8 milliards d’euros en terme d’équipements de défense et de formation des troupes pour lutter contre le terrorisme. Dans ce sens, les deux hommes ont évoqué ce sujet crucial.
« Nous avons notamment évoqué les menaces à la sécurité dans notre sous-région et notre continent », a indiqué Paul Biya.
La crise énergétique et la guerre en Ukraine
Par ailleurs, les deux hommes d’Etats n’ont pas occulté la crise énergétique dont fait face le monde mais également la guerre en Ukraine.« Nous nous sommes également penché sur la crise énergétique, les perturbations du marché mondial des céréales et l’inflation généralisée. Ce sont les défis qui appellent à une riposte globale. Nous avons bien évidemment évoqué la guerre en Ukraine et les sanctions et les souffrances qu’elle occasionne avec des répercussions planétaires. Le président Macron et moi-même sont d’avis que tout doit être fait pour arriver à une cessation rapide des hostilités. Pour cela la logique de la confrontation doit céder la place à celle de la conciliation», a précisé l’homme de 89 ans.
Après le point de presse, les deux présidents ont déjeuné avec un nombre restreint de collaborateurs.