Face à un système qu’ils qualifient de « mafieux, mettant en danger la santé de la population, à une absence d’audit, à une absence de justice au dol des Médecins et à une illégalité des conseils régionaux installés », des Médecins ont décidé de prendre leur destin en main.
Désobéissance ordinale plus de 7000 Médecins disent non à « l’illégalité » et aux dirigeants actuels
Après une rencontre avec le Ministre de la santé, les dirigeants sortants du conseil de l’Ordre des Médecins et un membre du SYNAMEPCI l’ont accusé d’avoir poussé à la démission le Président dudit conseil et participé à l’illégalité. Le collectif des Médecins pour le respect des textes ordinaux (COMERTO) avait appelé ces derniers à cesser toutes diffamations de la tutelle.
« Malheureusement, face à l’insurbordination des dirigeants sortants, et à la vacance du pouvoir qui a cours à l’Ordre des Médecins, le COMERTO décide de reprendre le mot d’ordre de désobéissance ordinale et mettre en place un comité Ad-Hoc pour l’organisation des élections conformément à la loi », informe les plaignants.
Fort ce constat, des interrogations se posent. Allons-nous vers deux Ordres des Médecins en Côte d’Ivoire comme ce fut le cas dans certains pays ? Pourquoi le Ministre de la santé laisse-t-il faire cette violation de loi par cette équipe dirigeante qui le décrit comme étant complice de leur forfaiture?
Pourquoi y a-t-il une absence de contrôle de la gestion de cette institution alors que L’Etat oblige des citoyens à y verser de l’argent ? Pourquoi près de 7000 Médecins refusent-ils de cotiser et exercent de façon illégale? Le président Alassane Ouattara va-t-il annuler ces élections pour le respect de la loi ?