Cinq ans après son premier essai, Marie Chantale Béhi signe son retour dans la littérature avec son nouveau « bébé » intitulé : « Miédjoh II. Les aventures de Beya la mystérieuse ».
Littérature: Marie Chantale Béhi prône le travail bien fait à travers Miédjoh II
Cette œuvre a fait l’objet de présentation suivie d’une séance de dédicace, le samedi 09 juillet 2022, à la bibliothèque Georges Niangoran Boua d’Agboville, devant un parterre de parents, amis et de partenaires de l’auteure, au rang desquels, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Dimba N’Gou Pierre. Edité par Les éditions Kamit, ce recueil de 7 chapitres, 98 pages, est une source de motivation qui permet au lecteur de comprendre que, malgré la succession des évènements malheureux dans la vie, tout est encore possible si l’on met sa foi en Dieu et demeure déterminé.
Détentrice d’un diplôme d’ingénieur en Genre et Développement obtenu à la Chaire UNESCO Eaux, Femmes et Pouvoir de décisions, Marie Chantale Béhi exerce en tant que directrice des Ressources humaines au Conseil régional de l’Agnéby-Tiassa. « J’ai commencé à écrire en m’interrogeant sur ce qu’il faut apporter comme valeur ajoutée à l’éducation. À l’issue des crises qu’a connues la Côte d’Ivoire, la jeunesse s’est trouvée, livrée à elle-même et il faut se rapprocher d’elle. Je suis une mère, je suis jeune et je connais nos problèmes. Qu’est-ce-que je peux donc faire ? J’ai retranscris ce que j’ai appris de mes pairs en écrivant Miédjoh I puis Miédjoh II. Dans le dernier cité, j’ai capté ce que nous vivons dans la société avec pour objectif, démontrer que seul le travail bien fait paie », a confié l’écrivaine.
Dans ce roman, la présidente du Réseau des femmes leaders de l’Agnéby-Tiassa (REFELAT) aborde plusieurs thèmes comme le décès des parents, le divorce, la déscolarisation, la primauté de l’éducation dans la réussite d’un enfant. « Nous sommes venus encourager notre sœur qui s’engage sur un chemin difficile mais passionnant. Elle a mis l’accent sur sa propre vie dans ses ouvrages, mais qui est aussi celle de tous les enfants. Je retiens de son œuvre qu’elle fait l’apologie du travail bien fait, de la persévérance, de l’amour. Mais également, elle dépeint l’environnement dans lequel la plupart des enfants vivent et je pense que c’est une œuvre riche au niveau cultuel parce qu’elle donne des rudiments à nos enfants d’aujourd’hui, qui s’adonnent très tôt à la facilité », reconnait le président du Conseil régional de l’Agnéby-Tiassa. Dimba Pierre avait à ses côtés le préfet de région, Sihindou Coulibaly, et Nanan N’Dori Joseph, président régional de la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire.
Tizié TO Bi
Correspondant régional