Après neuf ans de service, la force Barkhane qui a appuyé les forces armées maliennes à combattre le terrorisme, s’apprête à quitter définitivement le Mali, comme décidé par le président Emmanuel Macron depuis quelques semaines. Ce départ sera définitif d’ici la fin du mois d’août, a expliqué le général Laurent Michon , commandant de la force Barkhane au micro de RFI.
La force Barkhane se retire du Mali d’ici août
Comme annoncé par le président Macron depuis quelques mois, la force Barkhane a entamé son départ du Mali. Alors que plusieurs de ses hommes et containers ont été déjà retirés au Nord du pays notamment dans les villes de Kidal,Tessalit et Tombouctou, la Force Barkhane va quitter définitivement le pays d’ici août prochain, selon le général Laurent Michon.
«Aujourd’hui, il nous reste deux mois pour quitter Gao. Nous estimons que nous serons, à la fin de l’été, capables de quitter le Mali comme cela nous a été demandé par le Président (Emmanuel Macron)», a-t-il confié à RFI.
Le commandant en chef des forces Barkhane précise par ailleurs qu’ils seront 2000 hommes à être retirés du Mali dans les deux prochains mois. «Ce sera plus de 2000 hommes et plus de 4 000 containers qui auront été retirés du Mali en intégrant que nous avions déjà commencé avec les garnisons les plus au Nord, Kidal-Tessalit-Tombouctou-, avant la fin de l’année 2021».
2500 soldats resteront dans le Sahel
Le départ du Mali des forces Barkhane ne signifie pas que cette force antiterroriste va quitter la région du Sahel où sévissent encore les groupes terroristes. Comme l’a rappelé le commandant Laurent Michon, environ 2500 soldats devraient rester dans la zone pour appuyer les pays qui le désirent.
«Il devrait rester environ 2 500 soldats dans l’ensemble du Sahel à la fin de l’été (…) Cela dépend d’abord et avant tout des capitales africaines et de leur souhait d’être soutenues par la France», a conclu le militaire français.
Soulignons que le retrait de la force Barkhane intervient dans un contexte où les autorités de la Transition malienne, sont en profond désaccord avec la France.