Les du péage de Grand-Bassam continuent de faire réagir en Côte d’Ivoire. Pulchérie Gbalet, la présidente de l’ACI (Alternative citoyenne ivoirienne), pour sa part, appelle les Ivoiriens à une opération ville morte afin de faire plier le gouvernement.
Péage de Grand-Bassam : Ce que prépare Pulchérie Gbalet
Quelques jours après la publication des coûts du péage de Grand-Bassam, Pulchérie Gbalet a mené une enquête près des transporteurs et usagers à propos des tarifs. La présidente de l’Alternative citoyenne ivoirienne a fait savoir que les transporteurs n’ont pas été associés à l’étude pour les tarifs. « Ceux qui ont été invités à une réunion au mois de mai 2022 ont été bernés parce que le ministère de l’Équipement leur avait promis que le coût du péage n’excéderait pas 1000 francs CFA pour eux et 500 francs CFA pour les particuliers », a-t-elle dit.
Pulchérie Gbalet continue pour ajouter que les villes de Grand-Bassam et Bonoua sont des villes-dortoirs. Elle soutient que la fixation des coûts du péage de Grand-Bassam a scandalisé les habitants desdites villes.
« Cela fera 40 à 48 000 F par mois pour ceux qui sont véhiculés (plus du coût de certains loyers) et ceux qui ne le sont pas 9 600 F à 14 400 F par mois (le coût d’un sac de riz). Plusieurs habitent ces villes-dortoirs pour éviter les loyers exorbitants d’Abidjan », a martelé la militante de la société civile. Par ailleurs, ajoute-t-elle, les nouveaux tarifs du transport seront connus le lundi 27 juin 2022 après une rencontre des transporteurs.
Le leader de l’ACI donne rendez-vous aux Ivoiriens le 19 juillet 2022 pour l’opération ville morte. L’objectif est de montrer le ras-le-bol des populations devant les « décisions impopulaires, les injustices, les abus et la ruse » des autorités ivoiriennes.
Les coûts du péage de Grand-Bassam sont fixés entre 1 000 francs CFA et 3 500 francs CFA relativement au type de véhicules.