Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a reçu, jeudi, son homologue nigérien, Mohamed Bazoum avec lequel il s’est entretenu sur plusieurs sujets d’intérêts communs, notamment sur les questions du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée.
Le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue Bazoum s’accordent sur le Mali
En visite en Côte d’Ivoire, Mohamed Bazoum a été reçu en audience au Palais de la présidence ivoirienne, par le locataire des lieux, Alassane Ouattara. Les deux chefs d’Etats ont passé en revue plusieurs sujets. Au delà des questions de coopération bilatérale, Alassane Ouattara et son hôte ont évoqué les situations exceptionnelles qui prévalent depuis des mois dans la sous région, notamment au Mali, au Burkina Faso et en Guinée.
A l’issue de ce tête-à-tête, les deux hommes se sont adressés à la presse. Alassane Ouattara a notamment confié qu’ils ont éssayé d’harmoniser les positions des deux pays sur ces questions avant le sommet décisif de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, qui se tiendra le 3 juillet prochain à Accra au Ghana. « Nous avons un sommet de la CEDEAO bientôt le 3 juillet à Accra. Nous avons essayé d’harmoniser nos points de vues sur ce dossier délicat. Que ce soient sur le Burkina, le Mali ou la Guinée, ce sont des pays voisins de la Côte d’Ivoire. Le Mali et le Burkina sont des voisins du Niger, donc ce sont des pays avec lesquels on doit entretenir et développer des relations de confort et de confiance », a confié le président ivoirien.
Pour lui, le prochain sommet de la CEDEAO s’annonce décisive pour un retour à la normalité dans ces différents pays en crise. « Donc le prochain sommet de la CEDEAO, c’est quelque chose d’important pour nous. Il s’agit non seulement de nos frères des pays voisins. Mais également de la sécurité dans nos propres pays », a précisé le président ivoirien. Soulignons que 3 des 15 pays membres: le Mali, le Burkina Faso et la Guinée sont dirigés actuellement par des autorités de tansition depuis la prise de pouvoir dans ces 3 pays par des militaires. Ces autorités et l’institution sous régionale se déchirent depuis un moment par rapport aux durées de ces différentes transitions.