DK, un sergent de police en fonction au district de police de Port-Bouët-Koumassi, vient d’être mis aux arrêts. Le sous-officier, qui a été déféré devant le parquet du commissaire du gouvernement, est accusé d’avoir extorqué 4 000 francs CFA au sieur Tangara M. Les faits remontent au 14 décembre 2021, rapporte le Tribunal militaire d’Abidjan.
Koumassi : Interpellé pour racket, un officier de police attend son procès
Selon une information relayée par le Tribunal militaire d’Abidjan (TMA), le sergent DK s’est rendu coupable d’un acte de racket portant sur un motocycliste nommé Tangara. En effet, le 14 décembre 2021, le sous-officier de police, qui exerce au district de Port-Bouët-Koumassi, a interpellé la victime pour un contrôle de routine. Curieusement, alors que le motocycliste détenait toutes les pièces afférentes à son engin, le policier a exigé le paiement de la somme de 4 000 francs CFA de la part de l’usager.
Malheureusement pour le policier racketteur, des éléments de l’unité de lutte contre le racket étaient en patrouille dans la zone. Épinglé, il n’a pas fait de difficultés pour avouer son forfait. C’est donc tout logiquement que le sergent DK a été conduit devant le parquet d’Ange Kessi, le commissaire du gouvernement le mercredi 22 juin 2022.
Le procureur militaire a immédiatement ordonné l’arrestation de l’agent de police qui est désormais détenu à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan. Il est poursuivi pour extorsion de fonds. Le tribunal militaire d’Abidjan souligne que la lutte contre le racket ne peut aboutir si seulement les victimes portent plainte et les faits sont portés à la connaissance du procureur militaire.
On se rappelle quand mars 2022, deux policiers avaient été conduits devant le procureur Ange Kessi pour une affaire de 2 000 francs CFA opposant un chauffeur de taxi et l’agent de police. C’est le commandant de l’Unité de lutte contre le racket (ULCR) qui a procédé à leur interpellation.