Marcelle Godi, chargée de mission du président du Cojep, Charles Blé Goudé, a apporté des précisions sur le fameux passeport obtenu récemment par le leader de la galaxie patriotique. Elle a clairement fait savoir qu’il n’y a jamais eu d’accord entre son leader et le président Ouattara.
Selon Marcelle Godi, il n’y a pas eu de deal entre Alassane Ouattara et Blé Goudé
‘’ Le président Charles Blé Goudé n’a pas besoin de ruser pour rentrer dans pays(…) Nous militants du Cojep, nous croyons en Dieu. Depuis le début, notre slogan : c’est le combat aux mains nues, et donc nous n’avons pas besoin de ruse ou de stratagème pour pouvoir obtenir un passeport, ou pour pouvoir rentrer dans ce pays, il a été suffisamment patient…. Nous n’avons rusé avec personne, nous n’avons pactise avec personne. Le président Alassane Ouattara (…) ne lui a pas encore proposé un deal pour rentrer dans sans son pays. Il a eu son passeport. On va dire Merci à Dieu, mais on n’a pas encore pactisé avec qui que ce soit. Nous sommes engagés pour le peuple de Côte d’Ivoire et non pas pour quelques politiciens que ce soit ‘’, a soutenu Marcelle Godi, lors d’un panel initié par la Deutsche Welle Akademie le samedi 11 juin dernier dans la commune de Cocody.
Sylver N’Guessan, Docteur en théorie politique, et le Professeur Lassina Kanté, président des victimes des crises en Côte d’Ivoire, étaient aux côtés de Marcelle Godi pour ce panel qui s’est déroulé autour du thème: « Blé Goudé bientôt en Côte d’Ivoire : la page de la crise post-électorale sera-t-elle définitivement tournée ? ».
Se prononçant sur le thème du jour, le Professeur Lassina Kanté a invité le gouvernement ivoirien à faire en sorte que les victimes des crises ivoiriennes soient soulagées. ‘’ La réconciliation est un idéal, il est tout à fait normal, pour un pays comme la Côte d’Ivoire, qu’au sortir de cette crise, que tous les ingrédients soient réunis pour aller à la réconciliation. En cela, le retour des exilés dans le pays est un indicateur de la réconciliation. Il faut le signaler. Nous, en tant que victimes, nous avons entrepris beaucoup d’actions sur le terrain pour soulager les victimes, et inviter les victimes à s’inscrire dans le processus de réconciliation. Mais en même temps, demander de l’autre côté à l’État, que le droit à la réparation des victimes soit une réalité‘’, a-t-il indiqué.