Nommé le 20 avril 2022 dans le gouvernement Achi II, M. Mamadou Sangafowa Coulibaly a pris fonction à la tête du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie, lundi 30 mai à Abidjan.
Sangafowa de retour de Harvard : « Le président Ouattara a bien voulu m’autoriser à terminer mon diplome de «Exécutive Education » avant de prendre fonction »
Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Sangafowa Coulibaly, a officiellement pris fonction, lundi 30 mai 2022, à la tête de son département ministériel après son diplôme à Harvard aux Etats-Unis.
Sangafowa Coulibaly n’avait jusque-là pas pris fonction puisque étant à la fin d’un « Exécutive Education » dans lequel il avait été sélectionné quelques années plus tôt à Harvard.
Son intérim était jusque-là assuré par son collègue de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana.
« La formation de ce gouvernement est intervenue à un mois de la fin d’un +Exécutive Education+ dans lequel j’avais été sélectionné quelques années plus tôt à Harvard. Programme que le président de la République a bien voulu m’autoriser à terminer avant de prendre fonction », a révélé le ministre Sangafowa Coulibaly.
Exprimant sa gratitude au président de la République, il s’est dit conscient de la responsabilité et l’assuré de son engagement à donner le meilleur de lui-même pour mériter davantage sa confiance.
Retraçant ses priorités, M.Coulibaly a précisé qu’il reviendra très rapidement de faire face aux ruptures intempestives de l’électricité dans les ménages et les entreprises.
Au niveau des hydrocarbures et produits dérivés, il a rappelé qu’avec la crise en Ukraine qui se fait de plus en plus sentir sur les économies du monde entier, il faudra, en relation avec les ministères concernés, contribuer à atténuer les effets néfastes sur le consommateur.
S’agissant des mines, il a souligné que le phénomène de l’orpaillage illégal et les trafics de tous genres dans ce secteur reste une priorité à laquelle il devra faire face avec plus de détermination.
Aussi, a-t-il fait observer que bien que le pays ait été bâtit par l’agriculture, il regorge d’un potentiel non négligeable de ressources extractives comme en témoignent les récentes découvertes d’or de gaz et de pétrole.
«Je reste persuadé, que bien exploité, nos ressources naturelles contribueront au développement équitable de notre pays au profit des générations actuelles et celles à venir », a-t-il indiqué, précisant qu’il faudra passer en revue les plans stratégiques des mines, de l’énergie et du pétrole et surtout négocier la transition énergétique de la Côte d’Ivoire vers des énergies propres et pérennes.