Cela fait des mois que des proches de Guillaume Soro sont détenus derrière les barreaux. Révoltée contre l’incarcération de ces soroistes, Patricia Balme, une communicante politique liée à l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, interpelle la communauté internationale.
Patricia Balme : « Jusqu’à quand la communauté internationale fermera les yeux ? »
Souleymane Kamagaté dit Soul to Soul, Doumbia Youssouf Kader, Traoré Mamadou, Koné Ardjouma Hermann, Silué Emmanuel et bien d’autres partisans de Guillaume Soro croupissent en prison depuis plusieurs mois. Tout a commencé le 23 décembre 2019 quand ces soroistes se préparaient à accueillir leur leader en provenance de la France.
L’ex-ministre de la Défense d’Alassane Ouattara n’a pu fouler le sol ivoirien. L’avion qui le transportait a finalement atterri au Ghana avant de se poser en Europe. Depuis Guillaume Soro vit en exil. Tout ceci rebute Patricia Balme. En effet, alors que Guillaume Soro avait laissé un message de soutien à ses partisans emprisonnés, la communicante politique a montré son indignation et sa colère.
« Il est inconcevable qu’au 21e siècle des hommes soient incarcérés parce qu’ils ont des opinions politiques différentes du pouvoir en place, mais hélas, c’est le cas dans toutes les dictatures. Jusqu’à quand la communauté internationale fermera les yeux ? », a-t-elle martelé sur son compte Twitter. Pour sa part, l’e -chef rebelle a assuré qu’il est de tout cœur avec les soroistes se trouvant en prison.
« Nous, militants, sympathisants et adhérents de GPS – Générations & Peuples Solidaires, ainsi que vos familles ne vous abandonnerons jamais. Force et courage à vous », a dit l’ancien secrétaire général de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire).
Patricia Balme, faut-il le rappeler, avait déjà pris position contre Alassane Ouattara courant octobre 2020. À cette époque, le président ivoirien appelait à l’extradition du frère ainé de Simon Soro. « Monsieur @SOROKGUILLAUME ne sera jamais extradé par la France. L’extradition est une procédure juridique par laquelle un État livre l’auteur d’une infraction à un État étranger. Chez nous, Drapeau de la France, une candidature à une élection présidentielle n’est en aucun cas un délit !!! », avait rétorqué la présidente-fondatrice de Pbcom International.