Il y a un an, Alain Lobognon passait devant la justice ivoirienne. L’ancien ministre des Sports avait été interpellé le 23 décembre 2019 en compagnie d’autres proches de Guillaume Kigbafori Soro. Aujourd’hui libre, l’homme qui a pris ses distances vis-à-vis de la sphère soroiste se souvient.
Qu’a-t-on caché à Alain Lobognon ?
Mercredi 23 juin 2019, jugé par le tribunal criminel d’Abidjan, Alain Lobognon a écopé d’une peine de 17 mois de prison. Toutefois, l’ancien-député maire de Fresco avait déjà été écroué pour 18 mois. Avec du recul, l’ex-compagnon de Guillaume Soro parle de l’ouverture de son procès.
Il y a un an, le 19 mai 2021, s’ouvrait à Abidjan, le procès historique au cours duquel, j’ai fait face à la Justice de mon pays. Aujourd’hui, je sais que beaucoup de choses m’avaient été cachées. Merci à l’Esprit Saint de m’avoir ouvert les yeux et donné tant de Sagesse » , a-t-il écrit sur son compte Twitter. Toutefois, l’époux d’Amira Lobognon ne donne pas plus de précisions.
Pour rappel, peu avant o’ouverture de son procès, l’époux d’Amira Lobognon a annoncé sa rupture avec le camp Soro. « Le ministre Alain Lobognon a décidé de mettre fin à son engagement au sein du MVCI pour une volonté personnelle de disposer de sa totale liberté au moment où va s’ouvrir le procès devant le Tribunal criminel d’Abidjan où il comparaitra en compagnie des autres prévenus arrêtés le 23 décembre 2019″, pouvait-on lire dans un communiqué.
Cette nouvelle posture de Lobognon a suscité des vagues de réactions chez les soroistes. Franklin Nyamsi, le conseiller de Guillaume Soro, a demandé à l’ancien député d’assumer « le débat sur leurs choix et aventures politiques en nom propre au lieu de s’étaler dans les fosses septiques des réseaux sociaux ». » Ce n’est pas parce qu’on sort de prison qu’on a le droit d’essayer de mener une organisation politique entière en bateau », avait fait remarquer l’écrivain camerounais.