Les Cimenteries du Cameroun (Cimencam) ont un nouveau directeur général. Le Français Xavier Pierre Jean Legrand succède à Benoit Galichet.
Un ingénieur diplômé de l’EHI de Lille aux commandes de la société Cimencam
Une nouvelle ère s’ouvre pour la société Cimencam, leader de l’industrie du ciment au Cameroun, avec une production annuelle estimée à 2 millions de tonnes.
L’entreprise a désigné un nouveau directeur général en la personne de Xavier Pierre Jean Legrand, renseigne un communiqué de presse rendu public par l’entreprise et relayé dans le quotidien « Cameroon Tribune » de ce mercredi 18 mai 2022. Il a été nommé le 12 mai 2022 par le conseil d’administration en remplacement de son compatriote Benoît Galichet, qui a occupé ce poste durant les quatre dernières années.
Il passe la main à son compatriote après avoir marqué d’une pierre blanche son empreinte au sein de cette société franco-marocano-camerounaise, en contribuant à son extension. Il a notamment piloté le lancement du projet de construction d’une usine de production de clinker à Figuil dans la région du Nord. Les travaux ont cours, et cet investissement d’un coût global de 50 milliards de FCFA sera doté d’une capacité de production de 1000 tonnes de clinker par jour. Il reviendra à son successeur de les conduire jusqu’à leur terme.
Xavier Pierre Jean Legrand ne devrait pas être dépaysé au sein du groupe LafargeHolcim dont Cimencam est la filiale camerounaise. Il arrive de l’Île de la Réunion en région d’Outre-mer française où il occupait le poste de directeur général de l’entité Holcim depuis 2018.
Cet ingénieur de 48 ans, diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes d’Ingénieur (HEI) de Lille en France, cumule 25 années d’expériences dans le domaine industriel. Durant 10 ans, il a travaillé en Turquie et en France dans les domaines de l’investissement, des travaux neufs et du béton, rapporte le communiqué. Avant d’atterrir à l’Île de la Réunion, il a occupé les postes de directeur général pour Ho Chi Minh Ville, et d’Erbil en Iraq du Nord.
L’entreprise est détenue majoritairement par la joint-venture LafargeHolcim Maroc Afrique (55 %), puis par la Société nationale d’investissement (Sni) du Cameroun (43 %) et ses collaborateurs (2 %).