Une scène révoltante a eu lieu à Diabo, dans le département de Botro (centre). Un engin se trouvant sur le chantier de bitumage de l’avenue Yeboue Lazare a été incendié par des individus qui courent encore dans la nature. Informé de la situation, Jacques Assahoré a exprimé son indignation et sa consternation.
Diabo : Jacques Assahoré condamne l’incendie d’un engin sur un chantier de bitumage
Dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 mai 2022, des individus dont on ignore encore les motivations ont mis le feu à un engin sur le chantier de bitumage de l’avenue Yeboue Lazare à Diabo. « Je voudrais, à cet effet, exprimer mon indignation et condamner cet acte de vandalisme et de sabotage qui ambitionne de freiner l’élan de développement entamé ces dernières années dans tout le département de Botro en général, et en particulier dans les Sous-Préfectures de Diabo et Languibonou », a laissé entendre Jacques Assahoré, le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique.
Par ailleurs, il a invité les autorités policières et judiciaires à faire toute la lumière sur cette affaire, afin que les coupables répondent de leurs actes. Le député de Diabo-Languibonou a assuré « que cette action isolée n’entachera en rien la volonté commune des fils et des filles de la région de bâtir un « Gblo uni et prospère » et d’aspirer au développement ».
Le sénateur Koumoin René s’est rendu sur les lieux afin de constater les faits. Il annonce qu’une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie nationale. Curieusement, rapporte le sénateur, les auteurs de cet acte ne sont pas à leur première forfaiture.
« En effet, après le cambriolage des locaux de la sous-préfecture de Diabo l’an passé, cet acte de trop que je condamne de toutes mes forces ne restera pas impuni. Pendant que les autorités politiques, administratives et traditionnelles luttent pour l’amélioration des conditions de vie de nos parents cloués sous le poids de la pauvreté, certains préfèrent s’adonner aux actes de vandalisme dans le but de freiner les chantiers de développement en-cours », a-t-il regretté.