Bâtir un avenir numérique est crucial si le continent africain veut devenir compétitif au niveau mondial, estime le Malien Amadou Diawara, Président et Fondateur du Cluster Digital Africa (CDA).
Transformation numérique et Economie durable en Afrique: Le PDG de Cluster Digital Africa interpelle les États africains
Dans une analyse déclinant son approche et ses convictions sur l’importance et l’impact du Numérique en Afrique, le PDG du Centre d’Innovation dans la Recherche Technologique et l’Industrie Créative (CIRTIC), Amadou Diawara, considéré comme le Mark zuckerberg d’Afrique, rappelle que la transformation numérique doit être la priorité absolue des dirigeants africains.
Selon le fondateur du Cluster Digital Africa, le développement d’une Économie numériques intégrées et inclusives les dirigeants africains est crucial si le continent africain veut devenir mondialement compétitif pour survivre et revendiquer le 21ème siècle.
Ci-dessous la vision d’Amadou Diawara du Numérique pour l’Afrique
“Les dirigeants africains doivent toujours penser au Numérique, surtout maintenant que le continent continue de faire face à la crise géopolitique mondiale mais aussi dans plusieurs de nos régions des crises multidimensionnelles qui a affecté des millions de personnes à travers le monde.Bâtir un avenir numérique est crucial si le continent veut devenir compétitif au niveau mondial, survivre et revendiquer le 21ème siècle.
Notre objectif au Cluster Digital Africa est de servir de cadre de référence afin de réaliser la vision commune de la création d’une Société et d’une Économie numériques intégrées et inclusives en Afrique. Gage de l’amélioration de la qualité de vie de ses citoyens.
La diversification et le développement d’un secteur économique existant, avec une Afrique comme producteur et pas seulement comme consommateur dans l’économie mondiale permettra de réaliser et atteindre les Objectifs de développement durable (Odd) et l’Agenda 2063 de l’UA grâce à la mise en œuvre des lignes d’action du SMSI.
« Il sera essentiel de s’engager dans une coopération constructive, d’améliorer l’échange d’informations en relation avec les initiatives en cours sur le continent et d’identifier conjointement les questions et interfaces intersectorielles ainsi que des partenariats solides entre toutes les parties prenantes, y compris les Gouvernements, les Organisations internationales, le secteur privé, la société civile et les communautés universitaires ».
Soyons clairs, si une société a passé les trois dernières décennies sans recourir à la « #digital transformation », elle n’existe tout simplement plus.Les concepts d’ERP, de client-server, de multipropriété, de mainframes, d’Internet, ou bien encore de cloud font en effet partie intégrante de nos vies, personnelles et/ou professionnelles.
Nous les utilisons déjà pour la plupart, et elles coexistent dans ce qu’il convient d’appeler notre « pile technologique ».
La transformation numérique, un défi majeur pour les entreprises comme la nôtre (CIRTIC) Centre d’Innovation de Recherche Technologique et d’Industrie Créative.
L’inquietude sur les métiers et services de l’avenir
Une large majorité de dirigeants considère que l’utilisation de robots et de l’intelligence artificielle aura des conséquences sur l’emploi dans leur secteur. Concernant le secteur de la technologie, les infrastructures cloud, les services métiers et le développement des applications seront les catégories les plus actives lors des cinq prochaines années. Ces dépenses auront logiquement des conséquences sur l’emploi.
J’estime que les étudiants d’aujourd’hui passeront par 8 à 10 emplois. La capacité à acquérir un nouveau savoir sera alors déterminante et plus valorisée que le savoir déjà acquis. C’est justement pourquoi nous avons mis à disposition une université virtuelle au CDA pour une éducation pour tous.”