Le journaliste et Expert consultant International en stratégies, Bamba Alex Souleymane, rompu aux analyses labélisées, avait dénoncé les dénominations des Ministères ivoiriens. Ministère du Développement de l’économie sportive; Ministère de la Culture, des industries des spectacles; Ministère de la Communication et de la Francophonie, ainsi que d’autres combinaisons et dénominations antinomiques. Voilà que plus de 2 mois après, l’histoire lui donne raison. Le stratège en information et stratégies, avait attiré l’attention des décideurs sur l’inadéquation des dénominations. L’histoire du récent remaniement lui donne raison. Il faut tout simplement reconnaître aux esprits brillants, leur savoir-faire.
Ministères ivoiriens: Revenir aux dénominations traditionnelles (Par Bamba Alex Souleymane)
Un changement de paradigmes ou d’orientation appelle souvent à des décisions importantes allant dans le sens de l’amélioration de l’existant. C’est le cas le plus récurrent et le plus évident. Toutefois, ce ne sont pas tous les changements qui sont nécessaires comme dans le cas de la dénomination de certains ministères en Côte d’Ivoire aujourd’hui. D’une formulation simple et accessible, l’on en est venu à des dénominations kilométriques et peu accommodantes.
En effet, il est apparu, à la pratique, si l’on se fie au constat fait par une grande majorité d’Ivoiriens, que de plus en plus de ministères ont des noms « kilométriques » ; toute chose qui rend difficile ou inutilement laborieuse la mémorisation de leur intitulé et l’abréviation de celui-ci. Des lourdeurs bien à l’image de la lourdeur administrative, se gaussent certains esprits critiques. Certes la désignation répond à un souci de précision des domaines de compétence ou d’intervention du ministère, mais l’on se rend bien compte que certaines missions, pour ce qu’elles sont implicites, pourraient être occultées.
Les cas suivants, parmi tant d’autres, sont suffisamment illustratifs de ce constat fait par les Ivoiriens : Ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration ; Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation ; Ministère de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive ; Ministère de la culture et de l’industrie des arts et du spectacle ; Ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.
Le triomphe de l’expertise et du savoir-faire de Bamba Alex Souleymane
Ces exemples prouvent que l’on aurait bien pu se passer d’ajouter des missions implicites ou forcément induites dans la mission principale desdits ministères. Aussi aurait-on pu simplifier ces dénominations de la manière suivante :
Ministère de la Fonction publique.
La modernisation de l’Administration est clairement implicite et sa mention n’apparaît pas nécessaire.
Ministère de l’Education nationale.
Peut-on parler d’éducation sans parler d’alphabétisation qui est la base même de l’enseignement ?
Ministère des Sports.
La promotion et le développement d’une économie sportive, allant de soi, cette mention apparaît plus ou moins comme superflue.
Ministère de la Culture.
Une industrie des arts du spectacle est inéluctablement et nécessairement incluse dans le concept d’une culture qui se vaut vivante, dynamique et émergente.
Ministère de la Santé.
Il faut donc revenir aux paradigmes anciens ayant fait leurs preuves. Cela permettra d’évacuer les lourdeurs et une certaine pénibilité jusque dans la prononciation et le mémorisation desdites dénominations. Les missions implicites seraient sues dès lors qu’un individu se rapprocherait des services du ministère sollicité.