La course pour la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF), est ouverte. Sory Diabaté, Idriss Diallo et Didier Drogba sont les trois principaux challengers en lice. Mais pour le journaliste consultant ivoirien, Ambroise Tiétié, Drogba détient le meilleur profil. Décryptage!
Ambroise Tiétié à propos de la FIF: « Si j’étais à la place de Sory, je m’alignerais calmement derrière Drogba »
Ecce homo ! Si j’étais à la place de Sory, je m’alignerais calmement derrière Drogba pour le repositionnement du foot local. Parce qu’on ne peut pas avoir été, successivement avec Anouma, Sidy et après, avoir pour projet de devenir président de la FIF. Cette faîtière mérite mieux. D’autant qu’avec les équipes dirigeantes précédentes, le football local s’est appauvri au fil du temps. Une situation sur laquelle se sont greffées des questions de leadership et de personnes qui ont conduit à des divisions au sein de la famille du sport roi local. La création du Gx illustre, jusqu’à la caricature, cette triste occurrence.
Aussi, sous l’écume de la fraternité apparente qui marque les relations entre les uns et les autres, s’est creusée une fracture qui s’est agrandie au fil des années. Il importe d’y mettre le holà. Un seul homme peut réussir cette mission. C’est Didier Drogba, ex-capitaine des Éléphants et ex-leader charismatique de la sélection nationale. Ecce homo ! De ce point de vue, c’est un truisme d’affirmer que les mêmes, c’est-à-dire, ceux qui font désormais partie du problème, dont Sory Diabaté et Idriss Yacine sont hautement représentatifs, ne peuvent pas indéfiniment se relayer au chevet, pardon, à la tête de la faîtière. Ce serait un pis-aller : autant mettre un cautère sur une jambe de bois ! Dès lors, il convient d’opérer une rupture regénérative à même de sauver notre football, et c’est maintenant !
C’est pourquoi, les clubs doivent voter Drogba le 23 avril prochain. Pour la Renaissance du sport roi local qui doit renouer avec la grandeur. Ce qui passe, on l’aura compris, par un impératif catégorique, nettoyer les écuries d’Augias ; dynamique vertueuse, s’il en est, qui appelle de ceux qui ont dirigé avec les présidents précédents une humilité et une remise en cause propitiatoires à l’avènement d’un nouvel ordre à même de sortir notre football de l’ornière. C’est une exigence a minima de notre souhait commun de vouloir à nouveau jouer les premiers rôles dans la sous région, en Afrique et dans le monde. J’ai parlé…