Le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, a mené une action de lobbying auprès de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) à la faveur d’un séjour en France où il a pris part à la 40ème Conférence ministérielle de la Francophonie sur le thème “Déficit démocratique et sécuritaire dans l’espace francophone ».
Conférence ministérielle de la Francophonie: Amadou Coulibaly s’est entretenu avec de nombreuses personnalités
Selon un communiqué de son service de communication, le porte-parole du gouvernement ivoirien a profité de ce séjour, du 14 au 17 mars 2022, pour renouer les liens bilatéraux avec ses pairs africains et européens.
Cette conférence ministérielle a été l’occasion pour les ministres en charge de la Francophonie de se prononcer sur des enjeux d’importance, dont les situations politiques au sein de l’espace francophone et la lutte contre la désinformation.
La CMF permet « d’adopter un nouveau cadre règlementaire pour l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui s’inscrit en droite ligne avec la modernisation souhaitée par notre pays », a-t-il indiqué en marge du sommet, au cours duquel il s’est entretenu avec de nombreuses personnalités dont Maurice Kouakou Bandaman, ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France.
Il a reçu une délégation gabonaise conduite par le ministre des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet-Boubeya à un déjeuner de travail et de prise de contact et échangé avec la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo.
Amadou Coulibaly a également échangé avec le ministre des Affaires étrangères tunisien, président en exercice de la Conférence ministérielle de la francophonie, Othman Jerandi, autour du report du sommet de Djerba reporté, à la demande des autorités tunisiennes.
Alors que le terrorisme menace directement une bonne dizaine de pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et que les coups d’Etat ont refait leur apparition dans cette région, sa communication était un appel solennel de « remise en cause des certitudes » et une envie « d’aller de l’avant », selon Louise Mushikiwabo.
Avec l’ensemble des ministres participants, il est revenu sur les grandes orientations d’une organisation qui, face à la rivalité avec l’anglais et l’espagnol, doit se battre pour mériter sa place.
La pandémie de Covid-19 a retardé et repoussé, à la demande de la Tunisie, le sommet de Djerba, à novembre 2022.
Le Conseil des ministres de la Francophonie a lieu chaque année mi-mars pour s’achever avec la Journée de la Francophonie qui célébrée le 20 mars. « Le sommet aurait dû avoir lieu cette année. Nous mettons les bouchées doubles pour l’organiser », a promis le chef de la diplomatie tunisienne. Ce sommet est une tradition de la communauté et a lieu chaque deux ans, dans l’un des pays membres.
La dernière édition s’était tenue à Ervan, en Arménie, en 2018 avec l’élection de l’actuelle secrétaire générale, alors ministre des Affaires étrangères du Rwanda. Elle s’est entretenue le 16 mars, avec la ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, Nadine Girault, pour « d’avantage découvrir la Côte d’Ivoire » selon des membres de sa délégation.
Une rencontre bilatérale au cours de laquelle le ministre Amadou Coulibaly a présenté l’attractivité de la Côte d’Ivoire en matière d’opportunités d’affaires et d’investissements, s’est ensuite tenue.
Il a été également question de coopération économique entre la Côte d’Ivoire et le Québec, très engagé dans la mise en œuvre de cette stratégie en Afrique.
Amadou Coulibaly a enchaîné des échanges informels avec les leaders de la diaspora ivoirienne dont Dramane Ouattara, nommé pour le compte du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir).