La politique nationale de la communication et des médias (PONACOM) 2018-2023 a été soumise à évaluation par les acteurs du secteur réunis, jeudi 10 mars 2022 à Jacqueville. C’était en présence du ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, qui a annoncé plusieurs réformes.
Communication: Un atelier bilan à mi-parcours de la mise en œuvre de la PONACOM
Le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, a confié, jeudi 10 mars 2022, que dans le cadre de la bonne gouvernance, il a décidé de faire en sorte que toutes les ordonnances se rapportant au secteur de la communication, se transforment en des projets de loi.
« Nous allons essayer, sauf si il y a une urgence qui s’impose, à faire des propositions de projets de loi au gouvernement. Les ordonnances étant des exceptions quand il y a une urgence qui nécessite que le Chef de l’Etat prenne rapidement une décision », s’est exprimé le ministre à Jacqueville, lors de la clôture de l’atelier bilan à mi-parcours de la Politique nationale de la communication (PONACOM) ainsi que du lancement des activités de l’année 2022 du département ministériel.
Deux projets de loi ont été adoptés au titre du ministère de la Communication par le gouvernement, mercredi 09 mars 2022, en Conseil des ministres. Il s’agit du projet de loi modifiant la loi du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la presse et du projet portant modification de la loi du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la communication audiovisuelle. Ces projets de loi modificatif visent à prendre en compte et à assurer une régulation plus efficiente des mécanismes nouveaux et croissants des communications publiques dont le développement nécessite une adaptation constante du cadre légal existant.
Le porte-parole du gouvernement a dit avoir mis en place une stratégie de gouvernance pour parvenir à ces différents résultats. Cette politique, a-t-il expliqué, demande des réunions quotidiennes au niveau ministériel avec les deux directeurs de cabinet ainsi que d’autres réunions qui ont lieu, soit de façon hebdomadaire avec les conseillers techniques, ou alors de façon mensuelle avec tout le secteur les directeurs généraux compris.
« Voila un peu la gouvernance que nous avons mise en place et qui soulage beaucoup de DG, qui ne se voient pas courir tous les lundis pour venir au cabinet et c’est très contraignant. Pour le moment ça fonctionne. Nous avons lancé cette gouvernance pour faire un test. Nous avons vu que ça marche, donc nous allons continuer avec la même gouvernance pour cette année 2022 », a-t-il ajouté.
Amadou Coulibaly a pris fonction à la tête du ministère de la Communication, des Médias et de la Francophonie, le 10 avril 2021. Il a, entre autres, œuvré pour une allocation mensuelle de 250 000 FCFA pour les journalistes ivoiriens à la retraite ainsi que pour la mise en place d’un programme de développement des nouveaux médias et d’une assurance maladie pour les contractuels de son département. Quelques acquis enregistrés par le ministre Amadou Coulibaly depuis sa prise de fonction en avril 2021 ont été présentés.
Entre autres, le passage de la RTI à la Haute Définition (HD), le basculement effectif à la Télévision Numérique Terrestre (TNT) et la création d’un organe de régulation de la communication publicitaire.
La mise en place d’un nouveau programme de développement des nouveaux médias, la mise en place d’un système intégré de la gestion des métiers de la communication, l’opérationnalisation de la troisième phase de démantèlement de panneaux dans le district d’Abidjan figurent parmi les acquis.
L’adoption en Conseil des ministres, de deux projets de loi modificatifs portant régime juridique de la presse et de la communication audiovisuelle, la mise en place d’une allocation viagère au profit des icônes des médias et de la communication et le projet de décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement de l’Agence de soutien et de développement des médias (ASDM) sont à mettre à son actif.
Le ministre a également contribué à l’amélioration des conditions de travail de ses collaborateurs, entre autres, la mise en place d’une assurance maladie au profit de tous les agents contractuels et la dotation des agents en matériels de travail, rapporte le centre d’information et de communication gouvernementale (CICG).