Le FMI (Fonds monétaire international) a désormais un outil de lutte contre la corruption. En effet, l’institution financière vient de se doter d’une division anticorruption, rapporte Africa Intelligence.
Le FMI se dote d’une division anticorruption
Pour la première fois de son histoire, le FMI a décidé de se doter d’une division anticorruption. Le Fonds monétaire international songeait à « élargir les critères de ses programmes de prêt aux questions de gouvernance et de lutte anticorruption », confie Africa Intelligence. L’institution internationale regroupant 190 pays marque ainsi sa volonté de lutter efficacement contre la pratique de la corruption.
Créé le 27 décembre 1945, le FMI a pour ambition de promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et faire reculer la pauvreté.
En avril 2019, le fonds dirigé depuis 2019 par Kristalina Georgieva a fait remarquer que la corruption, pouvant être définie comme l’abus d’une charge publique à des fins personnelles, compromet les chances de l’État d’atteindre une croissance économique durable et inclusive.
Selon le FMI, « les pertes de recettes peuvent également entraver la capacité de l’État à réaliser des dépenses sociales. En outre, la qualité des services publics et des infrastructures est réduite lorsque les décisions des pouvoirs publics sont mues par les pots-de-vin ou le népotisme. De surcroît, la corruption érode la confiance envers l’État et peut provoquer une instabilité sociale et politique ».