Présidente du parti Force démocratique de Côte d’Ivoire ( FDCI ), Thérèse Ouattara s’est prononcée sur la Journée internationale des droits de la femme, qui sera célébrée le mardi 08 mars 2022. Dans le texte ci-dessous, la présidente du parti FDCI fait d’importantes propositions à Madame Nassénéba TOURE, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, en vue de réduire les disparités entre l’Homme et la Femme. Décryptage!
Journée internationale des droits de la Femme: Les propositions de Thérèse Ouattara à Nassénéba TOURE
La démocratie étant fondée sur la primauté du droit, elle assure la paix, la sécurité, le développement et le progrès. Ce 8 Mars 2022 est un jour spécial pour nous les femmes, car nous avons décidé de célébrer la femme dans le monde et en particulier, la femme de Côte d’Ivoire. La place de la femme est importante dans notre société. Outre son rôle de mère de famille, elle est chargée de toute la gestion de la maison, assume une responsabilité sociale. Pourtant malgré tout, elle se sent un peu sous-estimée ou sous-valorisée. Toute femme a droit au respect de la dignité inhérente à l’être humain, à la reconnaissance, à la protection de ses droits.
En Côte d’Ivoire, la femme a droit au respect de sa personne et au libre développement de sa personnalité. En ce jour des droits de la femme, je suggère que nous prenions conscience à améliorer et revendiquer notre condition. Les droits de l’homme étant la plus haute aspiration de l’humanité, notre force doit émaner de notre engagement pour notre pays, notre passion en tant que femme pour assurer que la justice agisse en Côte d’Ivoire. Les problématiques communément associées aux notions de droits des femmes incluent, de façon non exhaustive, les droits d’intégrité corporelle, d’autonomie, de ne pas subir de violence sexuelle, de voter, d’être élue, d’entrer dans un contrat légal, de travailler, d’avoir accès à des salaires justes, à l’égalité salariale, de maîtriser sa fécondité (Centres de planification familiales), d’avoir accès à la propriété, à la terre, à l’éducation, à la santé (Zéro décès à l’accouchement) etc…
En outre, la sécurité des femmes (face aux agressions sexuelles, aux crimes et aux violences de tout genre), doit être garantie et tout acte qui enfreint à cela, doit être sévèrement puni. En effet, les temps changent et il faut changer de mentalité. Nous vivons dans une société où règne encore une grande disparité entre les hommes et les femmes sur plusieurs plans. Par exemple, en matière de changement climatique, les femmes sont les plus touchées car elles travaillent en majorité dans le secteur agricole (Vivriers). Sans un soutien économique solide, elles ne peuvent pas rivaliser dans un environnement inégal où la richesse est pratiquement monopolisée par les hommes.
Thérèse Ouattara: « Je propose la création d’un fonds d’aide sociale qui leur sera alloué afin d’améliorer leur quotidien »
Faire progresser l’égalité entre les sexes dans le contexte de la crise climatique et de la réduction des risques de catastrophes, est l’un des grands défis à relever. Il est primordial que les femmes se battent et prennent la place qui leur incombe dans la société pour que les préjugés cessent à leur égard. C’est un combat certes difficile mais pas impossible. Les femmes ont des droits mais aussi des devoirs. Elles doivent être capables de tracer leur propre chemin et d’être accompagnées financièrement en ayant facilement accès au crédit pour entreprendre des activités génératrices de revenus.
Face à tous ces défis, notre parti le FDCI compte responsabiliser la femme ivoirienne en lui donnant plus d’autonomie financière, plus de pouvoirs par le biais de postes de décision, tels que des postes ministériels, politiques, administratifs ainsi que des représentations à l’assemblée nationale à l’image du Rwanda qui compte 61 % des femmes au parlement, 50% au conseil des ministres et l’Afrique du Sud avec plus de 46 % de femmes députés. En tant que leader de parti politique, j’opte pour une politique volontariste de quotas au parlement et dans les organes de décisions. Les inégalités politiques envers les femmes doivent cesser immédiatement car malgré une progression de femmes aux plus hauts niveaux du pouvoir politique, les inégalités entre les sexes persistent.
Permettez-moi de souligner également un autre volet social qui touche la femme ivoirienne. Il s’agit de la situation des femmes monoparentales, des veuves sans activités et les invalides. Je propose la création d’un fonds d’aide sociale qui leur sera alloué afin d’améliorer leur quotidien. Je rêve d’une Côte d’Ivoire où l’épanouissement de la femme prendra son envol véritable. Je souhaite à toutes les femmes du monde, d’Afrique et de la Côte d’Ivoire, une excellente fête des droits de la femme en cette journée internationale des droits de la femme. Tenez-vous toujours debout et ne baissez jamais les bras !
Madame Thérèse Niederberger Ouattara
Présidente du parti Force démocratique de côte d’ivoire ( FDCI )