La FENACCI-port (Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire) a exprimé son inquiétude après le plafonnement du prix du thon par les autorités ivoiriennes. Elle l’a fait savoir le mardi 1er mars 2022 lors d’une conférence de presse.
La FENACCI-PORT lance un appel au gouvernement ivoirien
Un décret a plafonné le prix du poisson à 400 francs CFA. Cela conduit le mareyeur à le céder au demi-grossiste à 600 francs CFA. Ce dernier le revend au détaillant à 650 francs CFA. Au cours d’une conférence de presse, Youssouf Traité, le président du conseil de la FENACCI-port a révélé les difficultés que rencontrent les acteurs du secteur après la décision du gouvernement.
« Si l’Etat décide de faire le plafonnement, je crois que nous allons fermer », s’est-il exprimé avant de chercher à savoir : « Si l’objectif du décret est de lutter contre la vie chère, qu’en sera-t-il si les mareyeurs ajoutaient à leurs prix de revient d’autres charges tels que le transport et le transbordement quand ils iront chercher le poisson dans un autre pays ? »
Tout inquiet, Youssouf Traoré a demandé aux autorités ivoiriennes de leur venir en aide au risque de voir les mareyeurs mettre fin à leurs activités. « Il n’y aura plus de demi-grossiste, ni de détaillant sur le marché et nous n’allons plus avoir de garba sur le marché », a averti le président du conseil de la FENACCI-port.
Il a tenu à faire des propositions afin de résoudre les problèmes auxquels les mareyeurs font face. M. Traoré milite pour que l’État convient les véritables acteurs de la filière à la table de négociation. Pour lui, il est primordial de trouver une harmonisation des coûts de dédouanement du thon.