Après les présidents de clubs qui ont dit non à Dao Gabala et saisi la FIFA, c’est au tour de Didier Drogba de réclamer au Conor-FIF, l’adoption rapide des statuts et du projet de code électoral qui vont mener à l’élection du président de l’instance ivoirienne du football.
Conor-FIF: Didier Drogba ne veut plus de prolongation
Didier Drogba a choisi les réseaux sociaux, en ce deuxième jour de l’Assemblée Générale extraordinaire de la Fédération ivoirienne de football (FIF), pour exprimer son impatience de voir les choses évoluer.
Dans un tweet qu’il a pris soin de poster sur sa page Facebook, ce samedi matin, la légende ivoirienne du football, candidat à la présidence de la FIF, interpelle le Comité de normalisation dirigé par Mariam Dao Gabala.
L’ex-capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire qui ne voit certainement aucune avancée notable dans les travaux de l’AG en cours en ce moment même, craint que la normalisation se prolonge encore plusieurs mois.
“Seule l’adoption des statuts et du projet de code électoral peut nous mener à l’élection et ainsi, vers la sortie de crise du football ivoirien. A défaut de cela, la normalisation risque de se prolonger et ce serait dommage”, a-t-il indiqué. Il est temps d’avancer !!!, recommande Didier Drogba au Conor-FIF.
Appel à la mise en place d’une commission électorale et d’une commission de recours
Dans un courrier adressé à la FIFA, le 16 février dernier, des clubs ivoiriens ont chargé le Comité de normalisation qu’ils accusent d’être « notoirement partial” et exprimé leurs craintes de voir le processus de sortie de crise aboutir à des élections bâclées.
“Par des actes maladroitement posés, le comité de normalisation a contribué à accentuer la fracture au sein de la famille du football ivoirien… Tous les germes d’une crise postélectorale, d’un contentieux électoral ont été consciemment ou inconsciemment mais savamment plantés par le comité de normalisation”, ont laissé entendre les membres actifs de la Fédération Ivoirienne de Football.
Selon eux, le Conor-FIF, partie prenante au conflit au sein de la FIF donc acteur, a échoué dans les missions de neutralité, de modérateur et de pacificateur de la famille du football ivoirien qui devraient être les siennes (…) elle a perdu toute crédibilité aux yeux de certains membres actifs et de l’opinion publique pour conduire le processus électoral de façon indépendante, transparente et impartiale.
C’est pourquoi, ont-ils souhaité à travers cette note, que la FIFA prenne une décision urgente allant dans le sens de la mise en place d’une commission électorale et d’une commission de recours qui seront désignées en Assemblée Générale par les membres actifs pour conduire le processus électoral.