Plus de 3 mois après l’élection du président de l’Africa Sports d’Abidjan, Kuyo Téa Narcisse, une nouvelle crise au sein du club vert et rouge se profile à l’horizon. Ce qu’a fait Koné Cheick Oumar.
Koné Cheick Oumar remet en cause l’élection du président de l’ Africa Sports
Kuyo Tea Narcisse a été élu président de l’Africa Sports d’Abidjan à l’issue de l’Assemblée générale élective qui a eu lieu le dimanche 28 novembre 2021 à Sofitel Hôtel Ivoire. Il a remporté le vote en obtenant 29 voix contre 6 pour son challenger Jean Michel Daigna.
Le troisième candidat, Koné Cheick Oumar qui était pourtant présent à cette Assemblée générale élective, a décidé de retirer sa candidature. Plus de 3 mois après cette élection, l’Africa Sports qui a longtemps été rongé par les querelles internes, est dans une nouvelle dynamique.
Le nouveau président du club Vert et rouge a mis en en place une nouvelle équipe coachée par Alain Gouamené, l’ancien gardien des Eléphants de Côte d’Ivoire champions d’Afrique 1992. Et les choses semblent aller de mieux en mieux, puisque l’Africa Sports est actuellement leader de sa poule en Ligue 2 après 6 journées.
Alors que les supporters se réjouissent du nouvel élan pris par leur club, koné Cheick Oumar refait surface, en remettant en cause l’élection de Kuyo Tea Naricisse. Dans une interview accordée à ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’, il informe avoir saisi la justice ivoirienne.
« Je me suis adressé à la Justice et l’affaire est déjà passée devant les juridictions. Elle a été renvoyée et elle sera examinée. Nous luttons pour que tout se construise sur la légalité, sur des bases solides. Nous allons mettre fin au désordre et faire élire un président dans des conditions potables puisque lors de ces élections-ci, le CONOR Africa et associés, avaient déjà préparé un candidat de leur choix (…) Ce pays est un Etat de droit. Ce n’est pas une République bananière. Nous avons des magistrats compétents et le droit sera dit », a-t-il confié.
Puis d’ajouter: « À l’Africa sports, le comité de normalisation installé par le CONOR-FIF a fait les élections sans adopter les textes. L’assemblée générale n’a pas validé le nouveau collège électoral. Pourtant, c’est ce dernier qui a organisé les élections. C’est du faux. De plus, selon les textes régissant le comité de normalisation de l’Africa Sports, ils devaient installer le président de la section football ».