La sprinteuse nigériane Blessing Okagbare a été suspendue dix ans pour usage de substances prohibées (dopage). Elle n’a pas coopéré durant l’enquête menée par les autorités antidopage de l’Unité d’Intégrité de l’Athlétisme (AIU).
L’AIU annonce la suspension de la nigériane Blessing Okagbare
Après sa suspension provisoirement juste avant sa demi-finale du 100 mètres aux Jeux Olympiques de Tokyo, la sprinteuse nigériane Blessing Okagbare vient d’écoper d’une sanction définitive de 10 ans. L’Unité d’Intégrité de l’Athlétisme (AIU) l’a annoncé, vendredi.
La médaillée de bronze sur 200 mètres aux Mondiaux 2013 d’Athlétisme a donc été suspendue cinq ans pour prise de produits prohibés puis cinq années supplémentaires pour non-coopération à l’enquête.
Le grand patron de l’AIU, Brett Clothier, se félicite de cette décision. « Une interdiction de 10 ans est un message fort contre les tentatives intentionnelles et coordonnées de tricher au plus haut niveau de notre sport ». Le communiqué annonçant la retraite anticipée de la Nigériane de 33 ans est clair : Okagbare a participé à un régime de dopage organisé en prévision des Jeux Olympiques.
Si elle n’a pas encore réagi, Okagbare avait crié au scandale lorsqu’elle avait été suspendue en 2021 par l’AIU: « le système sportif au Nigéria est totalement défectueux et nous les athlètes, en seommes toujours les victimes collatérales », assurait-elle.
L’athlète dispose de 30 jours pour faire appel de cette décision auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS).