Six jours après l’attaque du palais du gouvernement, la Guinée-Bissau a connu de nouveaux tirs dans la matinée du lundi 7 février 2022. Des hommes armés ont attaqué la radio Capital FM. Pour l’heure, la situation reste confuse dans le pays.
Guinée-Bissau : De nouveaux tirs entendus
Lundi 7 février 2022, de nouveaux tirs ont été entendus en Guinée-Bissau, une semaine après l’attaque du palais de la présidence de la République. La radio Capital FM a été la cible d’une attaque perpétrée par des hommes armés à bord de deux véhicules. Selon des informations fournies par RFI, le bilan fait état de trois personnes blessées et de la destruction du matériel. Toutefois, Moustafa Keita, membre de l’administration de Capital FM, précise que ce bilan devrait être confirmé. La radio Capital FM, filiale de Voice of America (VOA), a déjà subi une attaque armée en juillet 2020.
Lassana Cassamà, propriétaire et directeur de la radio, a confié que la perte s’élève à 38 000 euros, soit 24 879 779 francs CFA, rapporte VOA qui rapporte qu’ « en juin, Serifo Camara, un des journalistes de Capital FM, a été attaqué par des hommes armés juste à l’extérieur de la radio après la diffusion d’un bulletin d’informations en fin de soirée ».
Ces événements interviennent six jours après l’attaque du palais de la présidence de Guinée-Bissau. Umaro Sissoco Embaló présidait un Conseil des ministres quand des assaillants ont tiré des coups de bazookas et de mitrailleuses à proximité du palais. La CEDEAO (Communauté des économiques des États de l’Afrique de l’Ouest) a condamné cette tentative de coup d’État avant de tenir les militaires responsables de l’intégrité du président bissau-guinéen.
« Je vais bien Alhamdoulillah. La situation est sous contrôle gouvernemental. Je remercie la population de Guinée Bissau et toutes les personnes au-delà de notre pays qui se sont inquiétées pour mon gouvernement et moi. Vive la République et que Dieu veille sur la Guinée-Bissau », s’était confié Umaro Sissoco.