Au moment où le Mali, la Guinée et le Burkina Faso sont frappés par des coups d’Etat, Alain Lobognon porte un regard sur le renversement des dirigeants de ces pays. L’ancien ministre ivoirien des Sports est convaincu qu’il « n’existe pas de bon coup d’Etat ».
Pourquoi Alain Lobognon condamne les coups d’Etat
Le Burkina Faso a définitivement tourné la page de Marc Christian Roch Kaboré. L’ancien président burkinabè a été emporté par un coup d’Etat perpétré par Paul Henri Dabila alors qu’il était au pouvoir pour un second mandat. Ce putsch a provoqué de vives réactions en Afrique, surtout que la Guinée et le Mali avaient déjà connu la même fortune avec la chute d’Alpha Condé et Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
Pour Alain Lobognon, qui s’est prononcé à travers un tweet, ces renversements de régime ne sont pas du tout à saluer. L’ex-ministre des Sports d’Alassane Ouattara, autrefois proche de Guillaume Soro et du GPS (Générations et peuples solidaires) estime qu’il « n’existe pas de coup d’Etat ».
L’ex-député de Fresco soutient qu’un renversement militaire est un facteur de « freins au progrès » des pays africains. « C’est pourquoi, celui qui condamne une tentative de putsch, doit condamner un coup d’état dans son propre pays et appeler au règlement des problèmes d’Etat par la voie politique du dialogue », affirme l’ancien patron du sport ivoirien.
« C’est vraiment bizarre. Pourquoi les premiers à saluer les coups d’état au Mali, en Guinée et au Burkina, et qui appelaient à un coup d’état en Côte d’Ivoire, souhaitent-ils l’échec d’un putsch en Guinée-Bissau ? Ah je vois ! Ils ont compris que tout coup d’état est à condamner », ironise Alain Lobognon.
Pour rappel, la journée du lundi 1er février 2022 a été chaude en Guinée-Bissau. Umaro Sissoco Embaló a échappé à un coup d’Etat. Les événements ont eu lieu pendant que le président bissau-guinéen présidait un Conseil des ministres au Palais présidentiel.