Marine Le Pen est très remontée contre la junte au pouvoir au Mali. La conseillère départementale du Pas-de-Calais supporte mal l’expulsion de l’ambassadeur français par le pouvoir d’Assimi Goïta.
Marine Le Pen traite les militaires maliens d’incapables de protéger leur pays
La nouvelle est tombée le lundi 31 janvier 2022. On a appris dans un communiqué que le gouvernement malien avait convoqué Joël Meyer, l’ambassadeur de France au Mali avant de lui notifier la décision des autorités maliennes l’invitant à quitter le terriroire national dans un délai de 72 heures.
Dans sa note, la junte malienne a pointé du doigt les « propos hostiles et outragés du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères tenus récemment » et »la récurrence de tels propos par les autorités françaises à l’égard des autorités maliennes en dépit des protestations maintes fois élevées ».
Au lendemain de l’expulsion de l’ambassadeur français du Mali, la classe politique française a donné de la voix. Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle d’avril 2022, a taclé l’armée malienne dans un post sur son compte Twitter. « Alors que nos soldats se sacrifient depuis 10 ans pour sauver le Sahel des islamistes, les militaires maliens incapables de protéger leur propre pays osent chasser notre ambassadeur », a écrit la députée française. « Présidente de la République, je ferai respecter la France et notre armée ! », a promis l’ancienne conseillère régionale des Hautes-de-France, adversaire d’Emmanuel Macron.
Tout comme Marine Le Pen, Éric Zemmour a craché ses vérités à Assimi Goïta. « Nous nous battons pour expulser les djihadistes du Mali, mais le Mali expulse notre ambassadeur. Nos soldats meurent pour un pays qui nous humilie ! Toute la politique africaine de la France est à repenser », a clamé le polémiste français.
Un autre candidat à l’élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, a attaqué verbalement le Mali. « La France ne peut pas être le paillasson du Mali », a-t-il précisé.