La lutte contre la désinformation en ligne était au centre d’un panel organisé, jeudi 27 janvier 2022, par l’Organisation ivoirienne des droits de l’homme (OIDH). Étaient invités à ce premier meet-up, des professionnels des médias en ligne.
Lutte contre la désinformation en ligne : Les médias exhortés à entrer dans une dynamique d’éducation des masses
Le thème : » Rôle et contribution des médias dans la lutte contre la désinformation en Côte d’Ivoire », était au centre d’un panel initié par l’ Organisation ivoirienne des droits de l’homme. Selon Yannick Anaky, ce premier meet-up s’inscrit dans le cadre de la seconde phase du projet de lutte contre la désinformation en ligne en Côte d’Ivoire, exécutée par l’OIDH grâce à l’appui financier du NDI .
Cette activité, a-t-il expliqué, visait à sensibiliser l’opinion publique sur l’impact de la désinformation en lien avec le processus politique en Côte d’Ivoire. Les échanges qui se sont tenus, jeudi 27 janvier 2022, au siège de l’organisation, ont permis de faire l’état des lieux des enjeux et défis des médias face à la désinfodémie en Côte d’Ivoire, de déterminer le rôle des journalistes dans la garantie de l’intégrité de l’information et de proposer des mesures d’atténuation pour limiter la propagation des fake news.
Pour Elysée Bolougbeu, secrétaire général du Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’ivoire (Repprelci), la sensibilisation contre les fakenews, entre dans la fonctionnalité même du métier du journaliste.
» C’est un intérêt national pour tout le monde à s’intéresser à la lutte contre les Fakenews, tellement nous voyons aujourd’hui l’impact négatif de ce phénomène sur la vie de nos nations », a-t-il indiqué, précisant que le rôle du journaliste, c’est de traiter et de donner la bonne information et non de créer l’information.
« La lutte contre les fakenews y va de l’éthique et de la déontologie sur lesquelles, reposent les médias en réalité », a souligné le représentant du Repprelci. Avant d’exhorter les médias à entrer dans une dynamique d’éducation des masses sur la nécessité de faire attention aux fakenews.
Joël Nianzou, président de la Plateforme de la presse numérique de Côte d’Ivoire, s’est félicité des résultats satisfaisants des actions de sensibilisation, menées par les organisations professionnelles des médias en ligne, parmi lesquels le PNCI, sur le terrain. La problématique de la désinformation en ligne, a-t-il souligné, fait partie des critères de distinction des meilleures entreprises de presse en Côte d’Ivoire.
Poursuivant, il s’est dit heureux de la notoriété de certains médias, notamment Afrique sur 7, qui a force de travail, n’ont aujourd’hui rien à envier, en terme de crédibilité, aux médias internationaux . Les journalistes Sonia Tra Lou du service fact-Checking de l’Agence ivoirienne de presse (AIP) et Marina Kouakou, présidente du salon des jeunes femmes journalistes, étaient les deux autres panelistes de ce premier meet-up.