Paul Henri Sandaogo Damiba, le nouvel homme fort du Burkina Faso, a défini ses priorités, jeudi 27 janvier 2022, dans une adresse à la nation. Le lieutenant-colonel a fait de la sécurité, sa priorité et a lancé un appel à la communauté internationale.
Burkina Faso : Paul Henri Sandaogo Damiba définit ses priorités
« Je mets en garde tous ceux qui ne seront guidés que par leurs intérêts égoïstes, que je serai intraitable face aux actes de trahison des aspirations de notre peuple », a déclaré Paul Henri Sandaogo Damiba.
Dans son adresse à la nation, jeudi, le chef du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), au pouvoir depuis lundi 24 dernier, au Burkina Faso, a défini les priorités de la junte militaire, dont la principale demeure la sécurité.
» Il nous faut en effet réduire significativement les zones sous influences terroristes et les impacts de l’extrémisme violent en redonnant aux forces de défense et de sécurité ainsi qu’aux volontaires pour la défense de la patrie, la volonté de combattre et encore d’aller plus à l’offensive avec des moyens adéquats », a-t-il déclaré.
L’ex-commandant de la 3ème région militaire burkinabè a sonné la mobilisation de ses troupes, forces de défense et de sécurité et Volontaires pour la défense de la patrie, y compris, pour la reconquête des régions du pays encore aux mains des groupes armés terroristes.
S’agissant du retour à l’ordre constitutionnel, le chef de file des putschistes qui ont renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, a indiqué qu’il ne sera effectif que lorsque les conditions seront réunies selon les échéances que le peuple burkinabé aura souverainement définies.
Le lieutenant colonel Damiba s’est, en outre, engagé à convoquer les forces vives de la Nation pour convenir d’une feuille de route qui aura pour but de projeter et réaliser le redressement voulu par tous les Burkinabè. Aux amis du Burkina Faso, le chef de la junte a déclaré qu’en ces moments particulièrement difficiles, le Burkina Faso a plus que jamais besoin de ses partenaires.
» Le Burkina Faso a plus que jamais besoin de ses partenaires. C’est pourquoi, j’appelle la communauté internationale à accompagner notre pays afin qu’il puisse sortir le plus rapidement possible de cette crise », a-t-il ajouté.