L’artiste Coupé-décalé, Debordo Leekunfa, dans un message posté sur sa page Facebook, a exhorté les peuples camerounais et ivoiriens à ne pas s’entredéchirer pour une histoire de football.
Debordo Leekunfa: »Cette coupe d’Afrique est une fête qui doit nous rassembler et non nous diviser »
Pays hôte de la 33è édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can 2021), le Cameroun est au cœur d’une vive polémique suite aux cas des 12 Comoriens, y compris les gardiens de buts et le sélectionneur, testés positifs à la COVID-19 à quelques heures des huitièmes de finale. A la veille du match, le gardien comorien qui a plus tard été testé négatif, n’a pas été autorisé à prendre part à la rencontre. Une situation qui a empêché les Comoriens d’aligner un gardien de métier face au Cameroun qui s’ est facilement imposé sur le score de 2 buts à 1.
De nombreux Ivoiriens ont donc dénoncé une injustice contre les Comoriens, déclenchant une guéguerre entre supporters camerounais et ivoiriens. Ce qui était considéré comme un clash sur les réseaux sociaux, a pris une autre tournure. Les supporters camerounais présents au stade Japoma pour le match entre la Côte d’Ivoire et l’Égypte, ont constamment hué les joueurs ivoiriens. Même les supporters n’ont pas été épargnés.
Dans une vidéo postée sur la toile, on aperçoit des Camerounais, narguer des Ivoiriens après le match. Chose qui a mis en colère de nombreux Ivoiriens qui promettent l’enfer aux Camerounais lors de la Can 2023 qui aura lieu en Côte d’Ivoire. Face à la tournure que prend cette affaire, l’artiste Debordo Leekunfa est monté au créneau afin de calmer les tensions . »Je ne cesse de souligner: nous sommes tous les enfants d’Afrique et cette coupe d’Afrique est une fête qui doit nous rassembler et non nous diviser. Je demande pardon à tous les blogueurs et cyber-activistes des deux pays de laisser tomber. Enterrons nos rancœurs pour nous-mêmes car nous sommes appelés à nous revoir tôt ou tard ! », a écrit Debordo Leekunfa.
Sur sa page Facebook, la Police Nationale prévient que les appels à la haine, sont sanctionnés par le code pénal ivoirien. « Aucune communauté ne doit ni être stigmatisée, ni être tenue responsable de la défaite des Éléphants. La Police Nationale réitère son soutien aux Éléphants pour la CAN. La grandeur dans la défaite est le signe du fair-play des Ivoiriens », rassure la direction générale de la police nationale.