Simone Ehivet , l’ex-première dame ivoirienne, ne rejoindra pas, comme souhaité, Laurent Gbagbo et son nouveau parti, le Parti des peuples africains (PPA-CI). La native de Moossou a clarifié sa position lors d’une rencontre, samedi dernier, avec d’anciens cadres et militants de l’ex-FPI-GOR.
Adhésion au PPA-CI : Simone Ehivet dit de nouveau « non » à Laurent Gbagbo
» Moi, je choisis, actuellement, de mener la lutte, poser les actions politiques, à travers un mouvement : Le Mouvement des Générations Capables (MGC)», a déclaré l’ancienne Première dame, fermant ainsi la porte à une probable adhésion au Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo.
C’était le samedi 22 janvier 2022, à sa résidence sise à la Riviera-golf. Simone Ehivet recevait, à l’occasion, d’anciens cadres et militants du FPI-GOR, venus lui prêter allégeance. Devant ses visiteurs la présidente d’honneur du MGC, a invité l’ensemble des Ivoiriens à la rejoindre au sein de cet instrument politique qui sera utilisé pour promouvoir les valeurs nécessaires à la transformation des mentalités, en vue de l’éclosion d’une nouvelle Côte d’Ivoire transformée « qualitativement ».
Les valeurs à promouvoir sont : la compétence, la crainte de Dieu, l’amour de la patrie, l’amour de soi et de son prochain, l’incorruptibilité, l’intégrité et la rectitude. En septembre 2021, Simone Gbagbo avait refusé de faire partie du groupe de réflexion élargi mis en place pour l’organisation du congrès constitutif du PPA-CI.
Mme Gbagbo avait estimé n’avoir pas été avisée ni consultée auparavant. « Je suis surprise que mon nom circule comme membre d’un groupe de réflexion élargi, sans que je n’aie été préalablement consultée (…) Je suis peu encline à m’associer à ce type d’initiative, car je mérite un minimum de respect et de considération », avait-elle affirmé.
Les relations entre l’ex-députée de la commune d’ Abobo et son époux, se sont fortement détériorées depuis le retour au bercail de l’ex-président ivoirien, le 17 juin 2021. Laurent Gbagbo, rentré de la Haye au lendemain de son acquittement par la Cour pénale internationale, a choisi la voie de la rupture, plutôt que celle de la conciliation.
D’abord avec l’Église évangélique, ensuite avec son épouse puis avec le Front populaire ivoirien qu’il a littéralement abandonné aux mains de son ancien Premier ministre, Pascal Affi N’guessan, avec qui il se disputait la présidence du parti.