Le Burkina Faso a signalé l’apparition de la grippe aviaire dans le pays à l’issue d’un Conseil des ministres tenu le jeudi 13 janvier 2022 sous la présidence du chef de l’Etat Roch Kaboré.
La grippe aviaire se signale au Burkina Faso
Le gouvernement burkinabè, par le truchement du ministre de l’Agriculture, Moussa Kaboré, à l’issue d’un conseil ministériel, a souligné une « forte mortalité » de la volaille dans le pays.
« Les analyses ont confirmé nos suspicions », a déclaré jeudi le ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles, de la Mécanisation et des Ressources animales et halieutiques, Moussa Kaboré. M. Kaboré a indiqué qu’un plan a été proposé pour limiter la contagion.
Il a invité les éleveurs à prendre des précautions avant d’assurer que le gouvernement travaillait à renforcer le dispositif de surveillance.
Ce vendredi, les ministres en charge de la Santé et des Ressources animales animeront conjointement une conférence de presse, sur la question, a annoncé le porte-parole du gouvernement Alkassoum Maïga.
En 2015, plus de 11 millions de têtes de volailles dans cinq provinces étaient menacées par une épidémie similaire.
Par ailleurs, au sortir du Conseil des ministres, le gouvernement a fait savoir que le regime du président Roch Kaboré a essuyé une tentative du coup d’Etat au Burkina Faso. Selon le ministre en charge des Armées, général Aimé Barthélemy Simporé, quinze personnes ont été interpellées et trois relaxées.
A en croire un communiqué signé du procureur militaire de Ouagadougou, les autorités burkinabès redoutaient depuis plusieurs mois que le contexte sécuritaire ne pousse certains officiers à tenter un coup de force.
« Le 8 janvier, le parquet militaire a été saisi par dénonciation d’un membre de la bande, d’une allégation d’un projet de déstabilisation des institutions de la République que projetait un groupe de militaires. Nanti de cette information, nous avions instruit la police judiciaire militaire d’ouvrir une enquête circonstanciée pour élucider cette affaire « , informe le communiqué signé du procureur militaire.
Cerveau présumé de cette tentative de putsch, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana a été ancien chef de corps du 12e régiment d’infanterie commando. Il avait été relevé de ses fonctions en décembre dernier à la suite de l’attaque d’Inata, qui a coûté la vie à 53 gendarmes.