Titrologie– Les sanctions prises par la Communauté économique des états de l’ Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à l’encontre du Mali et de la junte militaire au pouvoir font la Une des journaux ivoiriens, ce mercredi 12 janvier 2022.
Titrologie : « Où était la CEDEAO quand Ouattara briguait un 3e mandat ? »
Les lourdes sanctions de la CEDEAO, prises à l’encontre du Mali, sont diversement interprétées par les journaux ivoiriens le mercredi 12 janvier, selon qu’ils sont proches ou opposés au pouvoir d’ Abidjan. Dans sa parution de ce jour, L’ Expression révèle que l’étau se resserre autour du Colonel Assimi Goïta et de la junte militaire au pouvoir, suite à leur refus de revenir à l’ordre constitutionnel.
Le Matin revient sur le supposé rétro-pédalage des autorités maliennes après avoir, dès les premières heures, bandé les muscles contre les dirigeants ouest-africains. » Assimi Goïta veut négocier avec la CEDEAO« , informe le journal. Soir Info s’est intéressé à la grosse colère de la méga star ivoirienne du reggae contre la CEDEAO et les présidents ouest-africains. « Alpha Blondy corrige les chefs d’ Etat ouest-Africain », écrit Le Sursaut.
Pour Notre Voie, proche du Front populaire ivoirien (FPI), le chanteur ivoirien s’est tout simplement « fourvoyé » en s’attaquant de la sorte à l’institution sous-régionale. « Où était la CEDEAO quand Ouattara briguait un troisième mandat ? », s’interroge Aujourd’hui, qui cite les propos d’un leader de l’opposition malienne, interrogé par RFI. « Embargo sur le Mali, la Côte d’Ivoire en danger ! », s’exclame Le Nouveau Réveil dans sa titrologie. « Le PPA-CI désavoue et condamne la CEDEAO », écrit Le Temps.
En effet, le parti de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a dans une déclaration publiée ce mardi, dénoncé des mesures » excessives et impertinentes », qui aggravent la situation au Mali. » Gbagbo « le démocrate » soutient les putschistes du Mali », réagi L’Avenir suite à la déclaration du parti de l’ex-président ivoirien.