Guillaume Soro a révélé avoir sauvé la vie au général Dogbo Blé, l’ancien patron de la garde républicaine, lors de l’offensive militaire menée par les forces républicaines contre le pouvoir de l’ex-président Laurent Gbagbo en 2011.
Pour Guillaume Soro, Bruno Dogbo Blé est « un général honnête »
Interrogé sur sa part de responsabilité dans les sévices dont Michel Gbagbo dit avoir été victime au cours de sa détention à Bouna, Guillaume Soro, président de Génération et peuples solidaires (GPS) a tenu à rappeler ce geste qu’il a délibérément posé en faveur du général Dogbo Blé. L’ ex-commandant de la garde républicaine sous Laurent Gbagbo croupit toujours en détention depuis son arrestation à la fin de la crise postélectorale en 2011.
Dans ses explications, l’ancien chef de la rébellion des Forces nouvelles révèle avoir sauvé la vie à l’ancien chef de la garde Républicaine au cours de l’offensive des forces républicaines menée contre les forces restées loyales à Laurent Gbagbo. » Maintenant que Laurent Gbagbo est en Côte d’Ivoire, maintenant que le PPA-CI est en Côte d’Ivoire, allez demander à Dogbo Blé qui l’a protégé ? Posez-lui simplement la question parce que c’est un général honnête (…) Le Général Dogbo Blé, quand on l’a interrogé, il a dit : C’est Guillaume Soro qui m’a sauvé la vie. Allez-le-lui demander « , a indiqué Guillaume Soro à l’occasion d’un échange avec les internautes le vendredi 31 décembre 2021.
Revenant sur la plainte déposée à Paris par Michel Gbagbo, l’ex-chef du Parlement ivoirien dit reconnaitre au fils de l’ex-président ivoirien son droit de porter plainte, mais il précise qu’il n’a jamais donné d’instructions concernant l’arrestation de l’actuel député de Yopougon. «Il peut porter plainte là où il veut comme il veut. Ce n’est pas ça le problème. Mais moi Guillaume Soro, je sais que je n’ai jamais donné d’instructions pour arrêter Michel Gbagbo », a-t-il expliqué.
« On a tiré sur mon avion. C’est ma décision, je suis chrétien catholique, je crois en Dieu. Je crois plus à la justice divine que la justice des hommes. Lui (Michel Gbagbo), il a décidé de porter plainte, mais à l’origine, il faut savoir que la plainte, il l’a porté contre moi et les ex-com zones. Il y a une juge qui a décidé de m’arrêter. Les charges, c’est, arrestation, enlèvement. Quand on t’arrête, c’est qu’on ne t’a pas enlevé et quand on t’a enlevé, c’est qu’on ne t’a pas arrêté », a laissé entendre le fondateur de GPS.