En RDC, les Forces armées (FARDC) font face depuis quelques jours, dans la province du Nord-Kivu, à une nouvelle coalition armée dans les hauts et moyens plateaux de Fizi, dans la province du sud-Kivu.
RDC : L’armée régulière fait face à une nouvelle rébellion
La situation sécuritaire se fait de plus en préoccupante depuis quelques jours, dans les hauts et moyens plateaux de Fizi, dans la province du Sud-Kivu. De violents affrontements opposent en effet l’armée régulière congolaise, à une coalition de milice dans la cité de Kamombo. Après d’intenses combats qui ont duré plusieurs jours, l’armée dit avoir récupéré des mains de ces groupes, plusieurs localités aux mains des insurgés aux alentours de cette localité située dans la province du sud-Kivu.
Le bilan dressé par les autorités sécuritaires fait état d’au moins 25 morts personnes tuées dont un haut gradé de l’armée de la RDC. Selon les informations confirmées par RFI, cet officier dirigeait un bataillon des FARDC dans la zone. Son corps a été mutilé et décapité. L’armée pointe du doigt la coalition des milices Twigwaneho, Ngumino et Android. Les miliciens Twigwaneho se présentent comme un groupe d’autodéfense et disent se battre pour protéger la communauté banyamulenge et accusent les FARDC de partialité.
Selon l’armée, il ne s’agit plus d’un conflit intercommunautaire. « Ce sont des rebelles. Ils s’attaquent aux institutions de la République. Nous allons les mettre hors d’état de nuire. Nous allons les combattre », a dit à RFI le porte-parole de l’Armée dans la région. Selon les autorités politiques et militaires du Sud-Kivu, ces milices auraient bénéficié d’un soutien de groupes installés dans les pays voisins.
Les FARDC affirment que les renseignements qu’ils ont reçus et la puissance de feu de ces hommes armés en sont une preuve. L’armée prépare une offensive pour les déloger « de deux autres cités voisines » à savoir Chakira et Nyamara. Entre-temps, les habitants de Kamombo ont fui la zone et se trouve dans des villages avoisinants.