Deux personnes se trouvant dans un camp de prière à Yopougon sont décédées après avoir été atteintes de douleurs abdominales. Ce sont au total dix-huit personnes qui étaient touchées. Si dès le départ, il a été rapporté que les décès sont survenus à la suite d’une intoxication alimentaire, les analyses médicales viennent de livrer leur secret.
Yopougon : Drame dans un camp de prière, voici ce qui s’est passé
Le Groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM) annonçait dans un communiqué que dans la matinée du mardi 21 décembre 2021 dix-huit personnes prenant part à une retraite spirituelle dans un camp de prière à Yopougon, sur la route de Dabou, au km 17, au niveau de l’ancien corridor, ont été frappées par un malaise. Les éléments du GSPM ont vite fait de se dépêcher sur les lieux. Malheureusement, deux victimes sont décédées.
Depuis le mercredi 22 décembre 2021, on en sait davantage sur ce drame survenu à Yopougon. En effet, dans une note de l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale (OSCS), relayée par Myss Belmonde Dogo, la ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, il ressort que « les victimes présentaient plutôt des symptômes de personnes affamées », comme l’a révélé le médecin.
La ministre soutient que des victimes présentaient des signes d’infection selon les analyses médicales. « Les seize personnes hospitalisées à l’hôpital général de Port-Bouët ont toutes été libérées. Seule la victime internée au CHU de Treichville et présentant des signes plus graves reste pour l’instant hospitalisée », ajoute le communiqué.