Le dialogue politique s’est ouvert le jeudi 16 décembre 2021 en présence du Premier ministre, Patrick Achi. Gnamien Konan n’a pas été invité à ses assises. Dans un tweet, le fondateur du parti politique La Nouvelle Côte d’Ivoire (NCI) revient sur les raisons de son absence.
Dialogue politique : Gnamien Konan donne les raisons de son absence
Jeudi 16 décembre 2021, dans le cadre du dialogue politique souhaité par Alassane Ouattara, Patrick Achi a échangé avec vingt et un partis politiques à la Primature d’Abidjan. Le Premier ministre ivoirien a déclaré qu’il « il nous faut être conscients de l’attente populaire et l’exigence de notre responsabilité publique qui nous impose d’agir en acteur public éclairé dans un esprit de raison de tolérance, de respect mutuel et d’ouverture ».
Après les échanges avec les partis politiques, le chef du gouvernement a reçu vingt et six organisations de la société civile. « Votre présence indique tout l’intérêt accordé au maintien du dialogue et votre engagement à accompagner le gouvernement dans le processus de démocratisation », s’est exprimé le successeur de feu Hamed Bakayoko.
L’opposant Gnamien Konan n’a pas été associé au dialogue politique initié par les autorités ivoiriennes. Le président de La Nouvelle Côte d’Ivoire (NCI) a évoqué les raisons de son absence à ce rendez-vous avec Patrick Achi. « Pourquoi je ne suis pas au dialogue politique ? Je n’y suis pas parce que L@ Nouvelle Côte d’Ivoire n’est pas reconnue par le RHDP. C’est comme ça. Il y’a des malades qui croient que le thermomètre est le responsable de la fièvre. Mais vous savez, il y’a pire que ça en Afrique », a écrit l’ex-directeur des douanes sur son compte Twitter.
Il faut savoir que le parti de Charles Blé Goudé non plus n’a pas été convié au dialogue politique. D’ailleurs, le président du COJEP (Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples) a dénoncé cette exclusion sur RFI. « Nous ne sommes pas invités et nous pensons qu’il faut que ce soit un dialogue inclusif. Par exemple, le PIT n’est pas invité et d’autres partis politiques. Il faut ouvrir le dialogue pour que chacun puisse dire ce qu’il a à dire, faire ses propositions. La Côte d’Ivoire a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles », a souhaité l’ex-détenu de La Haye.