Simone Gbagbo, 72 ans, fait partie des grands noms de la politique en Côte d’Ivoire. À quatre ans de l’élection présidentielle ivoirienne, l’ancienne Première dame lève un coin du voile sur sa nouvelle vision politique.
Simone Gbagbo garde l’espoir avec le Mouvement des générations capables
Ancienne Première dame de la Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo a été au coeur du pouvoir de Laurent Gbagbo. Alors que son couple connait un moment trouble, l’ex-députée d’Abobo tente bien que mal de se maintenir sur l’échiquier politique. Au cours d’une visite au domicile de Sa Majesté Jean-Gervais Tchiffi Zié, la vice-présidente du FPI (Front populaire ivoirien) a dévoilé sa vision politique. C’était le jeudi 16 décembre 2021.
Simone Gbagbo a laissé entendre qu’elle à l’initiative du Mouvement des générations capables. « Mon espoir, c’est qu’avec ce Mouvement des générations capables, nous abordions la question de la transformation des mentalités ivoiriennes, la question de l’acquisition des valeurs par les Ivoiriens, la question de la meilleure prise en charge du développement économique de notre pays, du développement politique de notre pays, de l’équipement social et technique de notre pays. Et que nous modernisions la nation ivoirienne », a dit la politicienne.
Il faut savoir que Simone Gbagbo a refusé de rejoindre Laurent Gbagbo dans son projet de création d’un nouvel instrument politique dénommé PPA-CI (Parti des peuples africains). Dans le même temps, elle a assisté passive à la bataille entre le « Woody » de Mama et son ancien Premier ministre Pascal Affi N’guessan pour le contrôle du FPI (Front populaire ivoirien). La native de Moossou n’a non plus accordé son soutien au député de Bongouanou qui demeure désormais le seul maitre du parti à la rose.
À 72 ans, Simone Gbagbo refuse de prendre du repos. On se rappelle que lors d’une visite en RDC en octobre 2021, à l’invitation de la Fondation Olangi-Wosho (FOW), l’épouse de Laurent Gbagbo a clairement expliqué qu’une femme peut conduire la destinée d’un pays en Afrique. « Je pense que la femme a des choses à apporter en politique et en Afrique, une femme peut devenir chef d’État. Je reste convaincue qu’une femme doit faire de la politique parce que si les femmes ne font pas la politique, la société, elle va reculer », a-t-elle affirmé.